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"Chers camarades" de Gérard Vidal au "Cinéma des Cinéastes"
Le dimanche 12 mars à 21 heures

"Chers camarades" est projeté le dimanche 12 mars à 21 heures au "Cinéma des Cinéastes", 7 avenue de Clichy, métro : place Clichy. Programmé par
"Documentaire sur Grand Ecran" : séance suivie d’un débat animé par Hélène
Coppel en présence du cinéaste.

- dimanche 12 mars

21h
SOIREE HORS THEMATIQUE

Séance suivie d’un débat animé par Hélène Coppel en présence du cinéaste
CHERS CAMARADES
de Gérard Vidal

France, 2003, Beta SP, couleur, 90’
Des harangues de Jean-Pierre Timbaud aux grévistes de 36, à la révolte des travailleurs immigrés en 75. Des conflits pour les salaires et la dignité ouvrière à une lutte opiniâtre contre les licenciements et la fermeture de l’usine à la fin des années 90, l’histoire de Chausson à Gennevilliers concentre des pages exemplaires du mouvement ouvrier. Embauché en 73, le réalisateur a vécu cette magnifique aventure humaine comme militant pendant une quinzaine d’années puis derrière une caméra, depuis ses premières images super 8 tournées en 75.
Entrelacés autour de cette histoire, se tissent les parcours individuels d’une dizaine de ses acteurs.

- Le reste de la programmation de cette journée :

11h
Séance présentée par Jean-Paul Fargier, cinéaste, auteur de The Reflecting Pool de Bill Viola, éd. Yellow Film, coll. Côté Films, novembre 2005, et Bernard Bloch (sous réserve)
LE HORLA
de Jean-Daniel Pollet
France, 1966, 35 mm, couleur, 38’
Avec : Laurent Terzieff
Quelque part en Normandie, dans une maison solitaire au bord de la mer, un homme, jeune, voit monter en lui le vent de la folie. Schizophrénie ? A moins que ce ne soit la cohabitation avec le "horla", un vampire invisible qui aspire, non son sang, mais son énergie vitale...
Le Horla est un joyau du cinéma fantastique. Avec des moyens très simples, la présence de Laurent Terzieff, sa voix (le magnétophone remplace ici le journal tenu par le narrateur), un étonnant registre de couleurs pures qui fait par exemple contraster le jaune vif et le violet, Pollet nous donne de la nouvelle de Maupassant une équivalence cinématographique d’une exceptionnelle intensité.
suivi de
PLI SELON PLI
de Bernard Bloch
France, 1993, 35mm, couleur, 58’
Portrait du psychiatre et photographe Gaëtan Gatian de Clérambault que Jacques Lacan reconnut comme son "seul maître en psychiatrie". Le film, sous le signe du regard et du toucher, propose une lecture subjective de la vie énigmatique et recluse de Clérambault à la fois psychiatre à l’Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de Police de Paris qui se suicida face à un miroir et photographe passionné d’étoffes savamment drapées, de plis et de nouages.
14h
REGARD SUR LA FOLIE
de Mario Ruspoli
France, 1961, 35 mm, N&B, 53’
En 1960, Mario Ruspoli décide de tourner un documentaire sur l’hôpital psychiatrique de St Alban en Lozère. Pari courageux, à une époque où la folie est un sujet tabou, totalement occulté par la société.
Il suit au quotidien un groupe de médecins novateurs - dont le Dr. Tosquelles, chassé de son pays par la guerre d’Espagne - qui tentent une autre approche thérapeutique de la maladie, fondée sur la proximité avec les patients. Le regard généreux du cinéaste nous fait partager la relation exceptionnelle qui se noue entre soignants et soignés.
La réussite de ce film est d’arriver à nous faire ressentir le décalage entre le discours cohérent de certains malades et la pathologie dont ils souffrent, montrant à quel point la folie est un univers complexe où toutes les perceptions sont faussées. Le film utilise la toute nouvelle caméra Coutant 16mm, synchrone et légère, parfaitement adaptée à la liberté de mouvement que réclamait le sujet. Cette caméra, tenue par le prestigieux Michel Brault, l’un des premiers à maîtriser la technique du tournage à l’épaule, fait de ce documentaire un exemple-phare du “cinéma-vérité”, origine d’un langage cinématographique qui influença la fiction et fit école à la télévision.
suivi de
LES MAITRES FOUS
de Jean Rouch
France, 1954, 35 mm, couleur, 36’
Prix de la sélection ethnographique Festival de Venise 1957
Le titre du film traduit le mot « houaka » (maître du vent, maître de la folie) mais évoque en même temps la situation coloniale où les « maîtres » (les Européens) étaient perçus comme fous. Apparus vers 1927 dans les danses de possession songhai, ces génies très particuliers étaient inspirés directement par l’armée et les administrations française et britannique.
Les travailleurs immigrés d’alors résolvent par des crises de possession du culte des Houaka, violentes mais maîtrisées, leur adaptation au monde moderne.
18h
Séance suivie d’un débat animé par Emmanuelle Madeline en présence des cinéastes, avec la participation de Laurie Laufer, psychanalyste, maître de conférences à l’Université Paris VII - Denis Diderot
IXiEME JOURNAL D’UN PRISIONNIER
de Pierre-Yves Borgeaud & Stéphane Blok
Suisse, 2003, Beta SP, couleur, 105’
Léopard d’Or au Festival International de Locarno 2003 ex-aequo dans la catégorie vidéo
IXième est un journal poétique vidéo laissé par un prisonnier à domicile, disparu mystérieusement après plus de 200 jours de détention. Condamné pour un délit informatique dont on ne sait s’il était volontaire, Erik Suger, 38 ans, physicien et célibataire, raconte cette détention si particulière. Avec une petite caméra numérique standard, il filme son appartement standard, sa vie standard. Petit à petit, il va dépasser l’acceptation passive de son sort pour se remettre en question et chercher autour de lui et en lui les conditions de sa propre liberté.
Attention : certaines scènes risquent de heurter la sensibilité du jeune public



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