Table ronde : La lutte des « Grandin » à Montreuil Cycle Histoire d’un film, mémoire d’une lutte
Organisée par Périphérie, les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis et l’Institut CGT d’Histoire sociale de la Seine-Saint-Denis
Jeudi 7 juin 2007 à 14 heures Aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis En janvier 1975, la direction de Grandin (usine d’électronique à Montreuil dépendante du trust Thomson) annonce aux 500 travailleurs - des femmes, en grande majorité - leur licenciement et la fermeture de l’usine. En février, l’occupation est décidée. Pendant 9 mois, les ouvrières de Montreuil mèneront des actions à tous les niveaux, dans les ministères, à la radio et à la télévision, dans les manifestations. Aidées par la CGT, le PCF et la mairie de Montreuil, elles sauront susciter une solidarité qui ne faiblira pas. Ces actions finiront par déboucher sur la réouverture de l’usine et le réembauchage partiel des grévistes. Le 1er octobre, celles-ci rendent officiellement les clés de l’usine à la nouvelle direction et leur passent le pouvoir, « pour l’instant ». Grandin, les raisons d’une victoire, réalisé par Nat Lilenstein, suit pas à pas cette lutte de femmes en la replaçant dans le contexte (politique) de l’Union de la gauche et celui (économique) de la première vague de désindustrialisation de la région parisienne qui provoquera de nombreuses luttes pour l’emploi - comme ce fut par exemple le cas chez Rateau à la Courneuve, conflit évoqué dans ce documentaire. Ce film a été soutenu par Uni-Cité (maison de production du PCF) et le Conseil général de la Seine-saint-Denis Projection : Grandin, les raisons d’une victoire, durée 26 minutes, 1975 A partir des années 1970, un grand nombre de films sur les conflits sociaux ont été réalisés dans le département de la Seine-Saint-Denis dans le but de garder un souvenir, une trace, la mémoire d’un mouvement. La lutte terminée, gagnée ou perdue, ces films n’ont plus de vie réelle. Entre la vignette, l’album de famille et l’oubli, ces documents finissent le plus souvent par être relégués hors du champ de l’histoire. Cependant, les "retours de flamme" de l’actualité, ou le travail artistique, permettent de leur redonner une visibilité et un écho plus grands. Or, la production, la réalisation et la réception des films sur les conflits sociaux ont aussi une histoire. Celle-ci peut être écrite en sollicitant les témoignages de ceux qui ont pris les images, confrontés aux souvenirs des acteurs de la lutte. Révéler et construire l’histoire d’un film et évoquer historiquement un conflit social participe ainsi à un même mouvement de connaissance du réel. On tentera ici d’esquisser une approche matérialiste de l’image et des représentations, en prenant comme point de départ (et d’arrivée) les nombreux films réalisés au sein d’un même territoire, la Seine-Saint-Denis, département riche en implantations industrielles qui a de surcroît une longue tradition de luttes ouvrières. T.Perron Périphérie centre de création cinématographique Archives départementales de la Seine-Saint-Denis PERIPHERIE - 87 bis, rue de Paris - 93100 Montreuil - Tél. 01 41 50 01 93 Fax. 01 48 31 95 45 - http://www.peripherie.asso.fr
18, avenue du Président Salvador Allende 93000 Bobigny
( 01 43 93 97 00 )
Introduction : Christian Beauvais, président de l’Institut CGT d’Histoire sociale de la Seine Saint-Denis.
Invités : Evelyne Vanderheym (animatrice de la lutte), Marie-France Bied-Charreton (ancienne ouvrière établie, auteur de Usines de femmes), et, sous réserve, Jean Garcia (secrétaire de la Fédération du PCF et membre du Comité central du PCF au moment de la lutte), Raymond Hirtz...
Conception et animation de la table ronde : Tangui Perron, chargé du patrimoine et de l’action culturelle, Périphérie.
Collaboration : Fanny Doumayrou (journaliste à l’Humanité), Myriam Goncalvès (Photothèque IHS-CGT), le musée de l’histoire vivante (Montreuil)
Partenaires : Périphérie, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Institut CGT d’Histoire sociale de la Seine Saint-Denis, Photothèque de l’IHS-CGT Histoire d’un film, mémoire d’une lutte
D’autres, moins nombreux, ont un contenu plus ambitieux : il s’agit de dégager le sens d’un combat et même d’indiquer la "voie à suivre". Les premiers ont été en majorité réalisés par des salariés, les seconds par des cinéastes professionnels. Ces cinéastes proviennent généralement eux-mêmes de deux champs idéologiques de gauche opposés. Tous ces films sont des documents historiques, certains sont de véritables essais de création artistique.
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