En association, pour la réalisation de ce 7ème cycle, à des enseignants de l’Ecole d’architecture de Nantes.

Ce projet reçoit le soutien financier de Tourisme et Loisirs.

 Première séance, jeudi 13 novembre à 20h30 (avec deux films moyens métrages).

Le Familistère de Guise, une cité radieuse au 19ème siècle, 1996, 28 minutes.
Un film de Catherine Adda.
Jean-Baptiste André Godin, l’inventeur des poêles du même nom, n’est pas un patron ordinaire, c’est un fouriériste. Pour lui l’habitat communautaire est la pierre angulaire d’une société nouvelle. C’est dans cet esprit qu’il construit pour ses ouvriers, au début du 19ème siècle, un immeuble d’habitation collective qui prendra le nom de Familistère de Guise. Il est conçut comme un « Palais social » et marque l’acte de naissance du logement social.
Le bâtiment existe toujours et le film nous permet de découvrir les grands principes qui ont présidé à sa conception.

Nemausus 1, une HLM des années 80’, 1996, 26 minutes.
Un film de Richard Copans et Stan Neumann.
Némausus 1 est le nom d’un immeuble HLM construit à Nîmes, au début des années 1980, par Jean Nouvel, l’architecte entre autre du palais de justice de Nantes. Le film fait explicitement référence au Familistère de Guise car Jean Nouvel essaie lui aussi, avec les moyens de son époque, de prendre à contre-pied les clichés de l’habitat social.

La projection sera suivie d’une intervention d’Elisabeth Pasquier, sociologue, et (sous réserve) de Marie-Paule Halgand, historienne du logement social. Toutes deux sont enseignantes à l’Ecole d’architecture de Nantes.

 Deuxième séance, mercredi 17 décembre à 20h30.

Fernand Pouillon, le roman d’un architecte, 2003, 52 minutes.
Un film de Christian Meunier.
Personnage atypique qui sera finalement exclu de l’ordre des architectes, Fernand Pouillon débuta sa carrière en participant à la reconstruction de grandes villes du sud de la France comme Marseille. Il œuvra ensuite à la construction de grands ensembles, d’abord en Algérie puis en région parisienne. Ses solutions techniques et sa frénésie de travail finirent par lui mettre à dos une grande partie de la profession, pourtant les habitants de ses réalisations demeurent souvent très attachés à leur immeuble.

Intervenant non encore décidé.

 Troisième séance, jeudi 26 février 2009 à 20h30.

Le titre du film et le nom de l’intervenant ne sont pas définitivement arrêtés.

Cinéma : Le Cinématographe 12, rue des Carmélites à Nantes

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Centre d’histoire du travail,
Bâtiment "Ateliers et chantiers de Nantes",
2 bis boulevard Léon-Bureau
44200 Nantes

(02 40 08 22 04 - cht.nantes@wanadoo.fr)