-Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
un film de Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau, 2006, 80 min.
(projection suivie d’un débat et d’un buffet participatif : chacun peut apporter quelque chose…)
Inspiré du livre de Christophe Dejours « Souffrance en France », ce film rend compte, au travers d’entretiens entre médecins et patients, des conséquences sur l’individu de l’évolution du travail. Tour à tour, une ouvrière à la chaîne, un directeur d’agence, une femme de ménage, une aide-soignante… racontent leurs souffrances physiques et psychiques. Médecins et psychologue écoutent et établissent peu à peu la relation entre la souffrance individuelle du patient et les nouvelles formes d’organisation du travail : « compétitivité », « flexibilité », « performance », ces normes managériales ne sont pas sans conséquence sur les salariés…
A travers l’intimité, l’intensité et la vérité de ces drames ordinaires pris sur le vif, ce huis clos cinématographique donne corps et sens à une réalité invisible et silencieuse : la souffrance au travail. Et tisse le lien avec certaines évolutions économiques…
Mardi 17 mars à 19h30
Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud / M° Couronnes
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Une critique du film dans le Diplo :
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/05/ROBERT/13482
Le site de l’Observatoire des mouvements de la société :