Programme : www.lebarbizon.org
Vendredi 9 mai 2008
Festival des Résistance et Alternatives Parisiennes (FRAP 2008)
Tout le programme du Frap sur : http://frap.samizdat.net/
à partir de 14h
Au Barbizon-Atoll 13, 175 ter rue de Tolbiac Paris 13, métro Tolbiac
14h, Sous réserve « Allons enfants de Camopi » (sur la Guyane) docu de Yves de Peretti, 52 min
15h Débat « Résistances indigènes en Guyane et au Chiapas » avec T Sallantin, ethnologue du « Comité des ethnologues entrés en résistance » et Comité Chiapas CSPCL. Café zapatiste.
16h30 Film sur le colonialisme « Q ueimada » de G P ontecorvo, 1969, 104min
17h30 Contre la guerre du Vietnam: film sur les Weathermen (Weathermen Underground Organisation)
19h Repas
19h45 Gilles Roucaute, chanson
20h30 Film sur Université critique à Berlin, axe Berkeley-Berlin-Nanterre + génération + audio : Sarte à la Sorbonne, …
21h30 Débat avec étudiant-e-s UFR 0
Vendredi 16 mai 2008
Soirée court-métrages… à partir de 20h
Programmation en cours…
L’ivresse des pauvres
ou comment devenir maître du monde
un conte burlesque bégayé par des diapositive
de Piotr Sedlar
Vous qui ne pouvez vous contenter de refuser ce monde, de déserter sa loi, de fuir l’absurde labeur auquel il emploie nos vies, vous qui n’acceptez pas les armes qu’il a choisies pour que nous lui fassions la guerre et l’aidions à tout détruire, venez voir, tentons ensemble de savoir ce que nous faisons en projetant devant nous les ombres colorées de nos gestes… Pour en savoir plus: www.myspace.com/cinemabegue
Jeudi 29 mai 2008 à partir de 20h
2 films inédits sur 68 suivis d’un débat
en présence des réalisateurs
Vers 20h
« LA VIE EST A NOUS » (version2008)
de Daniel Ropars.
Durée : 58 mn. (Noir et blanc et couleur).
Version 2008 parce qu’il y a une version 1936 ; celle de Renoir qui avait tourné un film avec la CGT et le PC pour glorifier les acquis de 36 avec comme héros Thorez. Il fait « vieille France un peu pétainiste » mais il faut le voir car c’est une vision de la classe ouvrière qu’on ne connaît plus. Truffaut (bizarre!!!!) en a fait des éloges incomparables. En définitif « MAI » c’est la plus grande grève de France avec des ouvriers…. très très comment dire…putain qu’est-ce qu’on aimait le bifteck! Important le bifteck!… et puis des étudiants qui ont cru qu’on pouvait changer la société avec seulement la spontanéité de mots surréalistes?… Quelle naïveté ma mère! Quand on sait qu’au début 68, l’offensive du Têt au Vietnam avait fait des centaines de milliers de morts. L’histoire a déjà porté son jugement là dessus (sans appel…n’est-ce pas?).
C’est aussi un document (personnel) sur la création du syndicat SUD (qui a 20 ans ) avec des postiers, des cheminots, des étudiants de Nanterre. SUD existe justement parce que MAI 68 a eu lieu. Nous avons été l’opposition non bureaucratique de la CFDT (j’étais postier) pendant les années 70 et 80. En nous réclamant de l’héritage de Mai ! Mai 68 ce n’est pas seulement les 2 mois de grève général qui ont plombé la France… J’ai commencé comme ouvrier ajusteur à l’usine Parthiots à Nanterre en septembre 67. » MAI » commence en 1965 pour finir en 81 au moment de l’élection de l’imposteur Mitterrand. Pas vrai? Ceux qui s’expriment sont des syndicalistes, que je montre aussi dans leur travail. Important le travail. Il s’appelle : « LA VIE EST A NOUS » (version2008).
Le document est certainement un peu trop SUD, c’est pour eux que je l’ai fait…mais bon ce n’est pas la parole privatisée des élites de la société. Mes héros font partie comme les autres syndicats du mouvement social. Important le mouvement social.
Vers 21h :
Mai 68 non-stop
Un film de Fred Hilgemann
Prod. Les Films Grain De Sable,
Documentaire 55 minutes
Avec : Alain Badiou, Daniel Bensaïd, Olivier Besancenot, Philippe Caubère, Annick Coupé, François Cusset, Alain Geismar, Romain Goupil, Philippe Julien, Pierre Juquin, Alain Krivine, Arlette Laguiller, Charles Piaget, Edwy Plenel, Ignacio Ramonet, Pierre Rousset, Jean et Maggie Stive, Nicole Vigier et Henri Weber.
Tous les dix ans, les commémorations de Mai 68 célèbrent tantôt la Commune étudiantes, tantôt l’épopée ouvrière, tantôt la révolution culturelle et sociale qui ont découlé du mouvement de Mai. En 40 ans, une mémoire s’est formée, incomplète, partielle.
On oublie que Mai 68 a d’abord été une grève générale de 6 semaines, la plus longue de l’histoire de France. Du coup, c’est un peu comme si toute l’histoire de la classe ouvrière depuis 40 ans s’en trouvait occultée.
Mai 68 non-stop actualise la mémoire de Mai 68 au regard de l’actualité politique et sociale en 2008, à travers les luttes antilibérales et pose la question des moyens de l’émancipation individuelle et collective. Imprévisibles, les mouvements de masse surgissent brusquement lorsque les différentes contestations à l’ordre établi se rejoignent, de façon presque miraculeuse.
Une telle convergence des luttes est-elle possible aujourd’hui ?