Elles sont migrantes ou filles d’immigrés, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés notamment dans les secteurs des services aux particuliers et aux entreprises, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.
Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, libre-ment inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu’elles redécouvrent à travers le film « À pas lentes » du collectif ciné-luttes (1977). Par-delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat.
Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».