Canal Marches : LA MARCHE AUX MILLE VOIX de Patrice Spadoni

LA MARCHE AUX MILLE VOIX ou l’aventure de l’expérience audiovisuelle de Canal Marches en trois parties :
– Les Sentiers de la colère (70mn)
Les marches de 1997 à nos jours
– Sans Voix / Mille voix (65mn)
Expressions et portraits
– Aux caméras, citoyennes et citoyens ! (50mn)
Une expérience audiovisuelle utopique

Diffusé sur Télé Bocal (la date sera précisée ultérieurement) et disponible en un coffret de trois DVD [ https://canalmarches.org/vente/->]
_jaquette-la-marche-aux-mille-voix-web.jpg

La projection à Montreuil est organisée dans le cadre du Printemps de la Mémoire 2021 : https://canalmarches.org/spip.php?article1745

Canal Marches et Le PRINTEMPS DE LA MÉMOIRE

Bonjour à toutes et tous,

Après le report de notre événement initialement prévu en fin d’année 2020, j’ai le plaisir de vous adresser le programme de la 5ème édition de la Biennale Le Printemps de la mémoire qui aura lieu du 28 mai au 20 juin 2021! Un grand merci encore à toutes celles et ceux qui ont permis – malgré le contexte actuel – sa concrétisation.


LE PRINTEMPS DE LA MÉMOIRE EST TOUJOURS LA !

En une décennie et à l’initiative du Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France (créé en mars 2010), la Biennale Le Printemps de la mémoire s’est imposée en rendez-vous inédit et incontournable sur les questions mémorielles à l’échelle francilienne. Ce type de rencontres constitue – de fait – un des rares moments d’interpellation publique sur le travail de mémoire et le travail d’histoire à engager de manière transversale sur les questions des migrations, du travail et des questions urbaines, inscrites dans une dynamique collective et globale des droits de l’homme et du citoyen et de lutte contre les préjugés, les stéréotypes, et toutes les formes de lutte contre les discriminations et les inégalités. Rappelons-le, cette biennale vise à mettre en place un espace fédérateur pour la création, tous les deux ans, d’un événement significatif susceptible de donner une plus grande visibilité aux projets mémoriels afin de valoriser les mémoires collectives et singulières dans les quartiers et sur le territoire francilien en touchant divers publics.

Initialement prévue en fin d’année 2020, à la différence des éditions précédentes et contexte oblige, la présente et 5ème édition du Printemps de la mémoire, qui aura lieu du 28 mai au 20 juin 2021, est une version très allégée qui reste néanmoins riche et dense autour des principaux axes thématiques abordés, marqués par des temps forts : Logement social et questions urbaines ; Mémoire/Histoire et lutte contre les discriminations ; Lieux de mémoire et Patrimoines. Nous inaugurons cette biennale en partenariat avec la Ville de Créteil avec deux journées autour des thématiques de la rénovation urbaine et de la transformation des quartiers populaires, les 28 et 29 mai, intitulées « D’une rénovation l’autre. Résultats et leçons pour l’avenir ». Dans le cadre du 150ème anniversaire, nous faisons également « Place à la Commune », plusieurs événements y sont consacrés.

Au total une trentaine d’initiatives sur différents territoires d’Ile-de-France : Paris, Seine-Saint-Denis, Val de Marne, Val d’Oise, Hauts-de –Seine…

La plupart des structures membres et de nombreux autres partenaires (acteurs associatifs, acteurs et lieux culturels, acteurs institutionnels, collectivités locales…) ancrés sur les territoires, porteurs ou organisateurs de projets liés aux enjeux de mémoire et d’histoire, vous invitent à venir en itinérance assister à du spectacle vivant, des projections, des expositions ou encore des performances artistiques, et à participer à des parcours sonores et urbains, des tables rondes et des rencontres-débats…

Cette manifestation s’inscrit aussi dans une démarche inter-régionale et sera ponctuée par un séminaire en visioconférence le 15 juin 2021, intitulé Travail de mémoire et d’histoire : dynamiques de réseaux et production d’outils, en présence des représentants des réseaux régionaux mémoires-histoires, membres de l’Inter-réseaux Mémoires-Histoires, des représentants du réseau Rn2a, et d’autres acteurs professionnels et institutionnels, d’historiens…

Alors, bonne biennale et suivez le PROGRAMME ! Et merci d’avance de le diffuser le plus largement possible dans vos réseaux et auprès de vos relais !!!

Bien amicalement,

Mohammed Ouaddane (Délégué général)

Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France

Coordination générale du Printemps de la Mémoire


AVERTISSEMENT

Le site web de notre réseau : www.memoires-histoires.org est momentanément indisponible et nous nous en excusons. Nous faisons notre possible pour en rétablir l’accès rapidement avant le lancement de la Biennale.

« POLICE PARTOUT, IMAGES NULLE PART »

2048x1536-fit_france-mai-1968-affiche.jpg

Canal Marches s’est associée et a signé la tribune initiée par la Société des Réalisateurs de film (SRF) et soutenue par 40 collectifs et 800 cinéastes et professionnel·le·s du cinéma et de l’image, tribune publiée ce 12 novembre 2020 dans les colonnes de Libération.

Le texte : Face à la proposition de loi, de nombreux cinéastes revendiquent le droit des citoyens d’opposer leurs images à celles de l’Etat.

Continuer la lecture de « POLICE PARTOUT, IMAGES NULLE PART »

REPORT DU PRINTEMPS DE LA MÉMOIRE 2020 AU PRINTEMPS 2021

LE PRINTEMPS DE LA MEMOIRE EST TOUJOURS LA !

En une décennie et à l’initiative du Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France (créé en mars 2010), la Biennale Le Printemps de la mémoire s’est imposée en rendez-vous inédit et incontournable sur les questions mémorielles à l’échelle francilienne. Ce type de rencontres constitue – de fait – un des rares moments d’interpellation publique sur le travail de mémoire et le travail d’histoire à engager de manière transversale sur les questions des migrations, du travail et des questions urbaines, inscrites dans une dynamique collective et globale des droits de l’homme et du citoyen et de lutte contre les préjugés, les stéréotypes, et toutes les formes de lutte contre les discriminations et les inégalités. Rappelons-le, cette biennale vise à mettre en place un espace fédérateur pour la création, tous les deux ans, d’un événement significatif susceptible de donner une plus grande visibilité aux projets mémoriels afin de valoriser les mémoires collectives et singulières dans les quartiers et sur le territoire francilien en touchant divers publics.

A la différence des éditions précédentes et contexte oblige, la présente et 5ème édition du Printemps de la mémoire, qui aura lieu du 6 novembre au 10 décembre 2020, est une version très allégée qui reste néanmoins riche et dense autour des principaux axes thématiques abordés : Mémoire/Histoire et lutte contre les discriminations ; logement social et questions urbaines ; Lieux de mémoire et Patrimoines. Au total une trentaine d’initiatives sur différents territoires d’Ile-de-France : Paris, Seine-Saint-Denis, Val de Marne, Val d’Oise, Hauts-de –Seine…

La plupart des structures membres et de nombreux autres partenaires (acteurs associatifs, acteurs et lieux culturels, acteurs institutionnels, collectivités locales…) ancrés sur les territoires, porteurs ou organisateurs de projets liés aux enjeux de mémoire et d’histoire, vous invitent à venir en itinérance assister à du spectacle vivant, des projections, des expositions ou encore des performances artistiques, et à participer à des parcours sonores et urbains, des tables rondes et des rencontres-débats…

Cette manifestation s’inscrit aussi dans une démarche inter-régionale et se clôturera par un séminaire intitulé Travail de mémoire et d’histoire : dynamiques de réseaux et production d’outils, en présence des représentants des réseaux régionaux mémoires-histoires, membres de l’Inter-réseaux Mémoires-Histoires, des représentants du réseau Rn2a, et d’autres acteurs professionnels et institutionnels, d’historiens…

Alors, bonne biennale 2020 et suivez le PROGRAMME ! Et merci d’avance de le diffuser le plus largement possible dans vos réseaux et auprès de vos relais !!!

UN ATELIER VIDÉO DANS LE XXème

L’Université populaire audiovisuelle de Canal Marches a le plaisir de vous proposer un ATELIER de réalisation VIDÉO ouvert à toutes et tous, débutant-e-s ou non.

Habitant-e-s du XXème, bénévoles, salarié-e-s et publics des associations de l’arrondissement, nous vous invitons à vous inscrire !

Thème proposé : L’Environnement (à préciser)

Il est indispensable de se pré-inscrire auprès de Canal Marches avant le 19 février en écrivant un mail à <a href= »mailto:contact@canalmarches.org »>contact@canalmarches.org</a> avec nom, prénom, adresse, association, téléphone.

Le programme :

Objectif : Réaliser en atelier une ou deux vidéos.

Calendrier : Du 26 février au 29 avril 2020, suivi d’une projection publique

Régularité : Tous les mercredi (en dehors des vacances scolaires) de 14h00 à 16h30, et un samedi à déterminer pour la journée de montage.

Lieu : Le local d’activité de Canal Marches. Accès facile par le métro, stations Pyrénées ou Belleville, ou par le Bus 26 (arrêt Pyrénées Belleville).

https://canalmarches.org/?article1334

Public : Habitant-e-s du XXème arrondissement (en priorité les habitant-e-s du quartier Belleville Amandier Pelleport).
Animateurs, animatrices, salarié-e-s et bénévoles des associations du XXème et leurs publics (en priorité celles qui inscrivent leur action dans le quartier Belleville Amandier Pelleport).

Formation : Initiation à toutes les étapes d’une réalisation vidéo dans un cadre associatif (conception, tournage, montage, mise en ligne etc). A travers la réalisation d’une ou deux vidéos dont le contenu sera décidé par les participant-e-s. Généralement nous réalisons une fiction et un documentaire.

Participation aux frais : 50€ (30€ pour les sans-emploi et les jeunes).

Pré-inscription : auprès de Canal Marches avant le 19 février en écrivant un mail à contact@canalmarches.org avec nom, prénom, adresse, association, téléphone.

Un projet soutenu par la Politique de la ville
logo-paris-petit-5.jpg

Projection « D’égal à égales »

D’égal à égales
Un film de Corinne Mélis et Christophe Cordier
Produit par Canal Marches

Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration. En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire postcoloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ».

Projection « Contre-feux, résistance sociale et syndicale en Palestine »

Contre-Feux, Résistance sociale et syndicale en Palestine
Un film de Christophe Cordier et Adeline Gonin

Printemps 2019, quatre syndicalistes de la Commission Internationale de l’Union Syndicale Solidaires, se rendent en Territoires palestiniens occupés et en Israël pour rencontrer des représentants de syndicats indépendants, des collectifs, des associations et des travailleurs et travailleuses Palestinien-nes.

Lien vers la page du lieu de projection
https://lacarmagnole.fr/event-pro/film-contre-feux/

Projection d’Égal à égales

http://www.millebabords.org/spip.php?article34054

Elles sont migrantes ou filles d’immigrés, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés notamment dans les secteurs des services aux particuliers et aux entreprises, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration. Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, libre- ment inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu’elles redécouvrent à travers le film « À pas lentes » du collectif ciné-luttes (1977). Par-delà les conflits du travail, elles nous racontent une dé- marche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

Solidarité avec les grévistes

Les grèves contre la « réforme » des retraites s’installent la durée et ont besoin de soutiens y compris financiers.

Caisse de solidarité de Sud Rail :

https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-grevistes-federation-sud-rail

Caisse de Solidarité de Sud Ratp :

https://www.lepotsolidaire.fr/pot/s0bvz7hp

Le site de Solidaires signale les sites suivants :

https://solidaires.org/Caisses-de-greves

Information de la CGT :

https://www.cgt.fr/actualites/france/retraite/mobilisation-solidarite/caisse-de-solidarite-envers-les-grevistes

« Les Sans-Papiers, quel Cinoche » un article de Mogniss H. Abdallah

https://www.gsara.be/causestoujours/les-sans-papiers-quel-cinoche/

IM’média est une agence française de presse écrite, photographique et audiovisuelle avec pour objet « la communication sociale dans les quartiers populaires et l’accès des populations issues de l’immigration aux médias1». Créée en 1983 – année historique dans la lutte antiraciste en France avec La Marche pour l’égalité et contre le racisme – IM’média a depuis lors accompagné et documenté les luttes de l’immigration et des banlieues, en réalisant un travail d’enquête de terrain et en s’inscrivant à l’encontre du discours médiatique traditionnel. L’agence a également développé un réseau inter-régional et européen avec le lancement de Migrant Media collective en 1991 (Londres) et a créé des cellules audiovisuelles dans plusieurs associations en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.

Disposant d’une riche mémoire audiovisuelle de l’immigration et des mouvements sociaux dont on peut découvrir une partie en accès libre sur sa chaîne YouTube, IM’média constitue un acteur incontournable pour connaître cette histoire sociale française. Pour en savoir plus sur IM’média, la revue Vacarme a publié l’entretien : IM’média, l’immigration par elle-même

Pour le site Causes Toujours, l’un des fondateurs de IM’média, Mogniss H. Abdallah, retrace en s’appuyant sur des documents audiovisuels, l’histoire des représentations « des sans, mais aussi des immigrés « avec papiers », dans des contextes sociaux, politiques et culturels eux-mêmes en constante mutation ».