Jeudi 19 septembre 2024 au Centre PARIS ANIM’LOUIS LUMIÈRE 46 rue Louis Lumière Paris 20ème – entrée libre
Ly-Rose Chaignon – Marie Turcat – Marie Busson – Trois artistes plasticiennes de Belleville évoquent les représentations stéréotypées des femmes et des hommes à travers leurs œuvres et leur carrière, et mettent en question la perception de la réalité.
Elle-même sculptrice et militante féministe, la réalisatrice nous invite dans les ateliers à découvrir les œuvres, les gestes, et à échanger avec les créatrices.
Artistes femmes (20mn – 2011) Un film de Nathalie Kréeréalisé avec l’UPOPA, l’Université populaire audiovisuelle deCanal Marches
Dans le cadre de FEMMES ORDINAIRES EXTRAORDINAIRES du 14 au 22 septembre 2024. LE PROGRAMME :
Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux enfants juifs orphelins ont été accueillis dans des Maisons d’enfants. Le Manoir de Denouval, à Andrésy, fut l’une d’elles. Donnant la parole à plusieurs témoins, anciens de ces foyers, le film révélera cette extraordinaire expérience de vie. La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, les témoins apparaissant dans le film et avec la présence exceptionnelle de Robert Bober, écrivain et documentariste.
Le 5 décembre 2019, débute la plus longue grève reconductible de l’histoire de la SNCF, grève contre le projet de réforme des retraites mené par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Pendant 57 jours, caméra au poing, nous suivons entre autres Manue, Basile et Mathieu, membres du syndicat SUD-Rail de la Gare de l’Est à Paris. Comment s’élabore une réflexion collective ? Que signifie s’engager aujourd’hui ? Comment y croire encore ? Des questions encore et toujours d’actualité.
Dimanche 26 novembre 2023 à 17h au LIEU-DIT, 6 rue Sorbier, 75020 Paris – Entrée libre
Projection suivie d’un débat avec le réalisateur et des actrices et acteurs des mouvements de « sans voix » dont Annie Pourre (No Vox etc), Michel Rousseau (Euromarches) et Christian Mahieux (syndicaliste Sud Rail)
En 1997 avec les « Marches européennes contre le chômage, la précarité et les exclusions » des centaines de chômeurs, mal-logés et sans-logis se sont mis en marche de villes en villages à travers toute l’Europe en direction d’Amsterdam.
> Parmi eux les « marcheurs vidéastes », amateurs et professionnels, ont filmé leurs « carnets de route vidéo », brossant le portrait d’une Europe insoumise et précaire.
> Depuis, le collectif Canal Marches a poursuivi cette expérience audiovisuelle avec des centaines de films et d’ateliers vidéo dans les quartiers populaires et la création de l’Université populaire audiovisuelle, l’Upopa.
A l’initiative du Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France (Canal Marches participe à ce réseau), nous avons le plaisir de vous inviter et de vous adresser ci-joint le programme de notre prochaine biennale Le Printemps de la mémoire 2023 (avec des tables rondes et des rencontres-débats, du spectacle vivant, des projections, des expositions, des ateliers éducatifs) élaboré en lien et en partenariat avec les acteurs membres de notre réseau, ainsi que des acteurs associatifs, culturels et institutionnels.
Cette 6ème édition du Printemps de la mémoire aura lieu du 26 NOVEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2023 autour du thème MARCHES POUR L’ÉGALITÉ ET CONTRE LE RACISME ! à l’occasion des 40 ans de La Marche pour l’Égalité des Droits et contre le Racisme de 1983.
PAR LA FENÊTRE OU PAR LA PORTE L’affaire France Telecom – Orange, racontée pour la première fois par celles et ceux qui ont mené le combat.
Le 30 septembre 2022, la condamnation des dirigeants de France Télécom/Orange pour « harcèlement moral institutionnel » a été confirmée en Cour d’appel. C’est sans doute le procès le plus emblématique en France de ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler « la souffrance au travail ». Une affaire hors norme qui a mobilisé un travail judiciaire colossal. Un procès qui fera date et auquel, déjà, se réfèrent d’autres affaires similaires à la SNCF, au Crédit lyonnais, à la Poste, etc. Car ce qui s’est passé à France Télécom entre 2005 et 2010 n’est pas une exception honteuse dans l’univers des grandes entreprises du CAC 40, mais le résultat de restructurations internes dictées par la seule logique financière et, pour accélérer ces changements, d’un néo-management toxique et autoritaire.
Ce film est l’histoire du combat inédit des organisations syndicales, dont Sud-PTT a été le principal acteur, contre une direction d’entreprise animée « quoi qu’il en coûte » par la seule performance économique et financière. Ce qu’il en a coûté, ce sont 39 victimes recensées par le Parquet