Archives de catégorie : On vous conseille

Ciné-débat : « La Dette, pourquoi l’Etat cède-t-il devant les banques ? »

Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ce mot ? Fruit de trois années d’enquête, le film tente de répondre à ces questions et montre comment le privilège de la création de monnaie a peu à peu été pris en main par les banques au détriment des États.

Au cœur de la  » crise  » qui menace l’édifice européen, sa monnaie et l’avenir de ses peuples, il y a ce qu’on appelle  » la dette publique « . Pas un jour qui passe sans que l’on évoque les risques mortels portés par ce monstre menaçant notre avenir proche. Incongrues, excessives, nos dépenses publiques alimenteraient une dette exponentielle pouvant désormais exploser d’un jour à l’autre.

La projection sera suivie d’un débat avec Daniel Rome, membre du conseil d’administration d’attac France et animateur de la Commission Finance-Banque et Gérard Foucher.

Comme d’habitude l’entrée est gratuite et la soirée se terminera par un repas partagé.

Informations Pratiques :

Jeudi 30 Janvier à 19H30

Cinécroque

Maison des métallos

94, rue Jean-Pierre Timbaud

(Métro Couronnes ou Parmentier, Bus 96 ou 46)

Cycle projections-débats « Belleville-Ménilmontant en images » n°18

Projection-débat : Paris-Casablanca

Projections

  • 17h – « Les Cinq cents balles » – Fiction de Melvin Van Peebles (1961 – 11mn)

Accroupi dans un terrain vague, un enfant pauvre essaie d’attraper un billet sous une grille d’égout… La sobriété des images en noir et blanc et le seul accompagnement musical confère à ce court-métrage, tourné sur les hauteurs de Belleville, une poésie mélancolique. Il est le premier film réalisé en France par le cinéaste américain Melvin Van Peebles.

  • 17h30 – Ali Zaoua, prince de la rue de Nabil Ayouch (2001-100 mn)

Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues au Maroc. Depuis qu’ils ont quitté Dib (« Le loup ») et sa bande, ils habitent sur le port. Ali n’a qu’une seule ambition : partir… Il veut devenir marin et faire le tour du monde à la recherche de « l’île aux deux soleils ». Mais, dans un affrontement avec la bande de Dib, Ali est tué d’une pierre sur la tête. Ses amis décident alors de l’enterrer comme un prince… Trouver l’argent, des vêtements convenables, prévenir la famille. Autant de jalons d’un parcours qui va emmener les trois enfants à reconstruire le rêve d’Ali : trouver « l’île aux deux soleils »…

Avec Ali Zaoua, c’est un Maroc bien loin de celui des cartes postales qui nous est donné à voir mais le portrait de ces enfants trop tôt livrés à eux-mêmes est remarquable de justesse et de pudeur.

  • 19h30– Echange avec le public

Avec la participation de Delphine PIETU (doctorante en histoire). Ses recherches portent sur les enfants des milieux populaires dans l’espace public parisien (1882-1960).

D’autres séances sont prévues entre avril et juin 2014 (programme en cours).

Tarif : 3 euros

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Métro : Gambetta

Site : www.labellevilloise.com

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

Site : www.trajectoires-memoires.com

Projection « Le Sommeil d’Or »

Synopsis

Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son irrésistible ascension stoppée brutalement en 1975 par l’arrivée au pouvoir des Khmers Rouges. La plupart des films ont disparu, les acteurs ont été tués et les salles de cinéma transformées en restaurants ou karaokés. Le sommeil d’or filme la parole de quelques survivants et tente de réveiller l’esprit de ce cinéma oublié.
En présence de Laurent Leveneur, monteur.

Pour le programme des projections et pour découvrir les autres actions de Belleville en Vue c’est ici.

Info pratiques

Jeudi 6 février à 20h au Centre d’Animation Place des Fêtes

Métro ligne 11 arrêt Place des Fêtes

Cicle de projection « Films en société » présente « Les Amoureux au banc public »

Au nom de la lutte contre les « mariages blancs » et de la « maîtrise » de l’immigration familiale, reléguée au rang peu enviable d’«immigration subie», les couples franco-étrangers subissent depuis plusieurs années le durcissement continu des lois et des pratiques administratives.

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Avec intensité et émotion, 13 couples décrivent dans ce film un parcours du combattant pour se marier en France, faire transcrire un mariage célébré à l’étranger, obtenir un visa pour la France ou bénéficier d’un titre de séjour. Ils racontent leur peur ou leur vécu de l’expulsion, leur révolte de devoir vivre cachés ou séparés, le traumatisme des arrestations à domicile, l’opacité des administrations, les interrogatoires répétitifs destinés à vérifier la sincérité de leurs sentiments, la difficulté d’obtenir le respect de leurs droits.

_ Dans les mairies, les consulats, les préfectures, les commissariats, on découvre alors l’extraordinaire complexité des procédures, une confrontation jusqu’à l’absurde avec une législation qui a ajouté des contrôles aux contrôles, des conditions aux conditions, et toujours plus d’arbitraire, d’intrusion dans les choix de vie personnels de ces couples. Leurs témoignages ne relatent pas des dysfonctionnements exceptionnels. Ils mettent à jour une véritable politique répressive qui a décrété la mise au ban des couples franco-étrangers dans notre pays.

_ En savoir plus sur le film et l’association « Les Amoureux au ban public » : http://amoureuxauban.net/film/lequipe-du-film/

Informations pratiques :

Mercredi 12 février 2014 – 19h30

Participation libre

Où : Cedidelp

21ter rue Voltaire – 75011 Paris

M° Rue des Boulets / RER Nation

Attention : nombre de places limitées !

FILMS en SOCIÉTÉ – 2013-2014

Un cycle de projections-débats proposé par le CEDIDELP (www.cedidelp.org)

Le cinéma nous met en rapport avec le monde, nous fait partager et ressentir…

Et si regarder des films avec d’autres pouvait aider à construire un autre regard sur le monde, fait de plaisirs partagés, de questionnements et, surtout, d’envie d’agir ?

Le cycle de projections « Films en Société » a pour objectif de favoriser la réappropriation par les citoyens des sujets de sociétés à travers le film et de les inciter à agir.

8ème Festival Cinébanlieue

Vous pourrez vous laisser charmer par les voix envoûtantes de Latcho Drom et de Transes, vibrer sur les accords de guitare de Jean-François Pauvros avec les personnages de Stalingrad Lovers, goûter la nostalgie des Mélodies de lʼExil, lever le poing avec les rappeurs de Donʼt panik et ceux de 93 La belle rebelle, vous laisser porter par les envolées électroniques dʼUlysse Klotz dans Vandal, rêver une mélodie avec Les Yeux Fermés, goûter les volutes tziganes dʼUn nuage dans un verre dʼeau et marcher au rythme têtu des acteurs de La Marche.

Infos pratiques :
TARIFS : 5,50 Euros au Studio 6,00 Euros à Etoile Lilas et à LʼEcran

Entrée libre sur réservation auprès de Cinébanlieue pour le Comedy Club, lʼAuditorium de lʼHôtel de Ville de Paris et lʼEmbarcadère dʼAubervilliers

Site cinébanlieue

Programme en pdf :

Programme_2013_def.pdf

Projection de « Géographie humaine »

Soudain, la foule des voyageurs s’incarne en histoires, une vie puis une autre, qui se croisent. La mondialisation fabrique des destins, soumis à la géographie, à l’économie… Comme un livre, le film recueille ce que chacun y écrit : ses derniers mots avant de disparaître.

Vidéadoc et la Mairie du 12ème arrondissement de Paris vous invitent à la projection du film Géographie humaine de Claire SIMON (France 2013, 101 min.) le lundi 10 février 2014 à 20H30 à l’Espace Reuilly (entrée gratuite).

La projection sera suivie d’un débat animé par Frédéric Goldbronn, directeur de l’association Vidéadoc et réalisateur, avec Luc BOLTANSKI, sociologue et écrivain (pas de réservation, entrée dans la limite des places disponibles)

Info Pratiques

21, rue Henard 75012 Paris

métro Montgallet, ligne 8 ou Reuilly-Diderot, ligne 1

Pour tout renseignement : Vidéadoc tél. 01 48 06 58 66, du lundi au vendredi, de 14h30 à 18h30. Vidéadoc, 8 rue des Trois Couronnes. 75011 Paris

www.videadoc.com

« La Cathode n’est plus » – Communiqué de soutien de Canal Marches, et le communiqué de La Cathode

Nous reproduisons ici le communiqué de La Cathode (lire plus bas).

Comme Canal Marches, et depuis plus longtemps, La Cathode s’était saisi de l’outil audiovisuel pour donner une voix et une visibilité à ceux que la société veut maintenir dans l’ombre.

Nous menons un même combat, et nos routes se sont croisées à plusieurs reprises au cours des années.

Une des réalisations les plus remarquables de La Cathode a été la WebTV « Regards de banlieue » qui associait des jeunes des quartiers populaires aux équipes de La Cathode.

http://regards2banlieue.tv/

Depuis des mois La Cathode se débattait dans ces difficultés – trésorerie, tracasseries administratives – que connaissent de plus en plus d’associations. Nous avions relayé l’Appel aux soutiens lancé par la Cathode :

https://canalmarches.org/spip.php?article1421

La Cathode, cela a été une formidable série de réalisations audiovisuelles dans les quartiers populaires : films documentaires, films d’atelier, vidéos pour la WebTV.

Il y a là une richesse de créations et de témoignages humains qui ne doivent pas être réduits au silence, et qu’il faut, sous une forme ou sous une autre, continuer à proposer au plus large public.

http://lacathode.eklablog.fr/dossier-thematiques-a93181535

Nous assurons toute l’équipe de La Cathode de notre solidarité, et nous souhaitons que cette belle aventure collective puisse renaître bien vite sous d’autres formes.

L’équipe de Canal Marches

24 janvier 2014

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Le communiqué de La Cathode

La CATHODE n’est plus !
Le Tribunal de Grande Instance de Bobigny a prononcé la liquidation le 19 Décembre 2013

http://www.lacathode.org

Pionnier de la Communication sociale et véritable laboratoire d’étude du lien social (http://lacathode.eklablog.fr/dossier-thematiques-a93181535) pendant 27 ans, acteur reconnu de l’éducation populaire, témoin de l’évolution de notre société à partir de son regard sur la banlieue sensible où elle a exercé ses activités et à travers de nombreux documentaires, la CATHODE a rendu les armes en décembre dernier, victime du désamour des pouvoirs publics pour ses missions, et du désengagement financier progressif des collectivités locales et territoriales, ne lui permettant plus de poursuivre son action citoyenne.

La CATHODE n’est pas seule dans ce cas. D’autres structures associatives souffrent également, voient leurs missions menacées par un environnement où la finance remplace la solidarité, où les pouvoirs publics accordent moins d’importance à ce qui crée du lien entre les populations. Les médias des quartiers issus des événements de 2005 sont particulièrement touchés.

Il faut rappeler que lors des émeutes en banlieue de 2005, alors que les journalistes étaient interdits de séjour dans les cités, France 3 a demandé à la CATHODE d’aller filmer dans ces quartiers chauds, pour avoir des images, des témoignages, pour que la coupure ne soit pas totale, que la parole circule et que l’Etat reste de droit. Le chantier d’insertion http://regards2banlieue.tv est né de cette expérience, pour former des jeunes et moins jeunes de banlieue à manier le son et la caméra, pour témoigner de la richesse de la vie en banlieue.

Des ateliers de réalisation de films avec les habitants des quartiers étaient une des autres activités de la CATHODE. Parallèlement, ses réalisateurs produisaient des documentaires sur des thèmes sociaux. Récemment, la CATHODE a eu un rôle déterminant en contribuant à lancer la campagne nationale contre le harcèlement scolaire, en développant la notion de résilience collective, et par son travail conséquent sur la parentalité et en particulier, la coéducation et de l’éducation partagée en associant les parents à l’école…

Fort d’une démarche profondément humaniste, elle a défendu la notion de dynamique des personnes, permettant à celles qui sont en difficulté de rebondir par la parole et la coconstruction de projets. Son travail a été de nombreuses fois primé en festival.

Aujourd’hui, les économies réalisées entraînent le licenciement de deux salariés, qui n’appartenant pas à un grand groupe, ne bénéficieront d’aucune publicité lors de leur mise au chômage. L’addition des quelques postes supprimés ici et là dans les associations finit par faire un gigantesque plan social, de plusieurs dizaines de milliers de personnes, bien supérieur à ceux dont on entend parler dans les médias.

Cette situation est aussi le résultat d’une instrumentalisation des associations à travers de multiples dispositifs, une complexité et un formalisme administratif qui n’a fait que s’accentuer au détriment de la reconnaissance de la contribution citoyenne des associations et de leur travail en matière d’innovation sociale et environnementale. Rappelons que le document CERFA a été créé pour être unique et universel dans les demandes de subventions, à quelque organisme public que ce soit. Où en est-on de son utilisation aujourd’hui, à un moment où le « choc de simplification» est mis en avant, et où la participation de tous est nécessaire à la relance de l’économie et de l’innovation, l’un des principaux atouts de la France.

Aujourd’hui, les activités de la CATHODE, symbole d’une démocratie de proximité, vont disparaitre, ainsi que d’autres, fragilisant le tissu social au nom du réalisme économique. Il est à souhaiter que le coût sociétal de ces décisions ne soit pas plus lourd à terme que les économies réalisées.

Ressources qui restent en ligne : http://lacathode.eklablog.fr/dossier-thematiques-a93181535

Mobilisation autour des associations : http://www.nondisparitionassociations.net/

Les médias des quartiers : Tribune de Presse&cité « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » <http://www.presseetcite.info/journal-officiel-des-banlieues/societe/medias-de-banlieue-ils-ne-mourraient-pas-tous-mais-tous>

+ d’infos : http://lacathode.eklablog.fr/nous-soutenir-a100822299

Avant première de La drôle histoire des banques françaises

La drôle histoire des banques françaises

Un film de Guy GIRARD et Antoine GIRARD BLOC

(France 2013, 90 min. produit par JEM Productions avec Arte, Euromedia et l’INA)

La projection sera suivie d’un débat animé par Frédéric Goldbronn,
directeur de l’association Vidéadoc et réalisateur, avec :

Henri STERDYNIAK, économiste et co-animateur des Economistes Atterrés,
Frédéric LORDON, économiste et philosophe (sous réserve),
et Guy GIRARD et Antoine GIRARD BLOC.

Informations pratiques :

lundi 13 janvier 2014 à 20H30

à l’Espace Reuilly : 21, rue Henard 75012 Paris

Métro Montgallet, ligne 8 ou Reuilly-Diderot, ligne 1

Entrée gratuite

Projection « Opposants poétiques » documentaire de Pierre-André Sauvageot et de Bertrand Schmitt

Prokop Voskovec vit toujours à Paris, alors que Jan Vladislav est rentré à Prague en 2003. Tous deux ont entrepris d’écrire leurs « mémoires ». Ils revisitent par l’écriture ce que fut leur vie et se voient régulièrement à Prague. Leurs récits, leurs souvenirs et leurs impressions se mélangent et se complètent.

Leur vision subjective et décalée de la dissidence et de l’édition clandestine nous plonge dans une réalité, à la fois terrible et absurde, celle de la vie quotidienne dans un régime totalitaire, vue de l’intérieur puis de l’extérieur.

De nombreuses images d’archives illustrent leur récit. Elles se mêlent à des scènes re-filmées du passé, sur le mode onirique et poétique : visions fugaces, non réalistes, comme surgies de la mémoire.

Plus d’information ici.

Info pratiques :

La projection aura lieu le lundi 9 décembre à 19h au
Centre tchèque au 18, rue Bonaparte 75006 Paris.

Une journée d’étude : Le territoire des images

Un territoire (la Seine-saint-Denis) et une période (les années 1970 et 1980) seront privilégiés mais les problématiques dégagées entendent porter au-delà (histoire de la banlieue, des mobilisations, du cinéma d’intervention…). Cette journée sera également un hommage à Jean-Patrick Lebel, cinéaste, co-fondateur de Périphérie et pionnier du cinéma documentaire en Seine-Saint-Denis.

Journée conçue par Tangui Perron, chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie, en partenariat avec les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (et avec le concours de la plupart des personnes citées).

Pour le programme de la journée voir ici.

Info pratiques:

Mercredi 27 novembre 2013 à partir de 9h30

Salle de conférences, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

18, avenue du Président Salvador Allende, 93000 Bobigny