Archives de catégorie : On vous conseille

Trajectoires et ARCADI présentent « QUI SOMMES NOUS » – Populations et diversité en Ile-de-France

Proposée initialement dans le cadre de l’Année de la France au Brésil (2009), et suite à l’exposition « Peuples de Sao Paulo » qui avait eu lieu en 2005 en Île-de-France, l’exposition photographique « Populations et diversités en Île-de-France » interroge la question de la diversité sous l’angle interculturel et social.

La Région Île-de-France a proposé à Arcadi, au travers de son dispositif Passeurs d’images, et à l’association Trajectoires de conduire ce projet en 2009. Celui-ci est le fruit d’une intelligence collective articulant approche photographique et anthropo-sociologique. C’est avant tout une livraison «instantanée» et intuitive issue de travaux d’ateliers photographiques qui se sont tenus dans des territoires urbains contrastés d’Île-de-France, sur quatre villes (La Courneuve, Colombes, Paris-Belleville, Vitry-sur-Seine) en partenariat avec les municipalités et les structures locales. Des groupes de jeunes et moins jeunes, amateurs ou novices, guidés par le regard vigilant et critique des photographes Brigitte Eymann et Sophie Loubaton, ont capté sur le «vif», en portraits ou en situations, les réalités de cette diversité, de ces diversités, avec leurs propres images et mots. La jeune réalisatrice Pershang Shafigh nous restitue, avec rigueur et inspiration, ce travail «en chantiers» dans un making-off filmé.
Brigitte Eymann, Sophie Loubaton et Pershang Shafigh, authentiques «passeurs d’images», ont œuvré, parfois en contournements / détournements, et de connivence avec la distance de l’anthropologue Mohammed Ouaddane. De fait, la diversité ne peut être réduite à «l’ethnique» ; la diversité «n’habite pas une couleur de peau» ni ne peut faire l’objet d’un habillage «culturel», a fortiori biologique. La diversité est par définition plurielle, qu’elle concerne un individu ou un groupe, pour reprendre les mots d’un Claude Lévi-Strauss.

Cette exposition, composée en plusieurs parties, a été présentée au Brésil (à Sao Paulo), et en France sur différents sites, et notamment à la Maison des Métallos dans sa version intégrale (en 2011).

Une partie de l’exposition est ici présentée, comprenant les travaux de Sika Viagbo sur la « diversité… capillaire » et ceux de Flavie François, Farrah Hajib et Anthony Ngangwa réalisés sur le quartier de Belleville !

Partenaires : ARCADI, Région Île-de-France, Ville de Sao Paulo
Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

Site : www.trajectoires-memoires.com

Le collectif Trajectoires et l’association Docomoto présentent la projection-débat :  » Paris, pas sans nous ! »

« Que reste-t-il de notre humanisme parigot ? Quelle part de poésie laissent à Paris les supermarchés qui se multiplient ? Pourquoi tant de culture programmée d’en haut et à la place d’atmosphères spontanées d’en bas ? Qu’est-ce que Paris, au fond, et quelle inspiration en attendons-nous ? Quelle part de sens défendons-nous sur ces barricades de l’âme que sont les lieux menacés ? Pourquoi s’accrocher à ce que Paris garde d’humain plutôt que de le livrer à la spéculation ? Qui remplace les artisans par des hôtels low-cost ? Pour quel Dieu Paris immole-t-il ses villages ? Et est-ce cela que l’on voulait ? Pourquoi Paris a-t-il dix mille villages et aucune banlieue ? L’attractivité économique de la municipalité nous réserve-t-elle le sort de domestiques ou celui de réfugiés ? Pourquoi était-on côte à côte au comptoir et sommes-nous en rang dans les Starbuck ? Est-ce à cause du compte à rebours climatique ou des écrans que nous ne chantons plus dans la rue ? Qu’apprend-on de vital sur les campements de réfugiés ? Peut-on faire modifier le gabarit des immeubles pour expulser des musiciens ? Pourquoi le café est-il l’âme de la rue ? Que nous dit le street-art face aux panneaux d’affichage ? Pourquoi ont-ils rasé les quartiers les plus symboliques de Paris, et au fait, pourquoi ont-ils tué Jaurès ? Le couvre-feu qui a tué le Paris nocturne a été remplacé par les files d’attente de La Nuit Blanche : faut-il avoir aussi le badge coupe-fil ? Et au fond Paris tolère t-il encore les Parisiens ? Et nous, où en sommes-nous de notre désir de ville ensemble ? », David Langlois-Mallet (journaliste et essayiste).

Pour aller plus loin, voir le lien suivant : http://collectiframponeau.wix.com/collectif-ramponeau

Programme :
• 17h – Projections de films courts métrages et d’extraits de films
• 18h – Echanges et débat public – animé par Trajectoires – autour des logiques univoques de rénovation urbaine sur fonds de spéculation immobilière – avec de nombreux collectifs associatifs, d’habitants, d’artistes ; le collectif 48 Ramponeau, Stopmonop, Stop Carrefour – Le Quartier aux Habitants, Les Indiens de Paname, Padamoq, Desnoyez, Tourtille, Culture toi-même, Commune libre de l’Elysée Ménilmontant, Association ETR de Montreuil, Charenton Patrimoine en danger, Association de Sauvegarde Jaurès, ASRGSJJC-Charenton, Villa de l’Ermitage, Cascades… et bien d’autres participants !

Entrée libre
Infos pratiques
La Bellevilloise – Le Forum
19-21, rue Boyer 75020 Paris
Métro : Gambetta
Site : www.labellevilloise.com
Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

Site : www.trajectoires-memoires.com
Contact Collectif Ramponeau : Elise Kastner – kastnerelise@yahoo.fr –
Tél 01 40 33 26 85

Cinécroque attac Paris 11 : Projection de « JE LUTTE DONC JE SUIS »

Après son film « Ne vivons plus comme des esclaves » sorti en 2013 et consacré aux opposants grecs aux mesures d’austérité, Yannis Youlountas s’est lancé dans la création de son nouveau film, « Je lutte donc je suis », qui fait le tour des initiatives et luttes des populations espagnoles et grecques, meurtries par les expulsions, les coupes budgétaires et les répressions policières. Un film dédié à la lutte porteuse d’espoir, à l’entraide des autres pour s’aider soi-même.

« De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « JE LUTTE DONC JE SUIS » (prononcer « AGONIZOMAI ARA IPARKO » en grec et « LUCHO LUEGO EXISTO » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palp itant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie. »
La projection sera suivie d’un débat. Comme d’habitude, l’entrée est gratuite et la soirée se terminera par un repas partagé garni par tous les participants.

À voir aussi à la Maison des métallos :

Soulèvement(s)

THÉÂTRE ENGAGEANT – CRÉATION
Comment et pourquoi un peuple se soulève-t-il ? Comment des injustices, la famine, la pauvreté, la guerre donnent naissance à un mouvement collectif populaire qui vise à changer les lois ? D’hier à aujourd’hui, de la Révolution française aux Printemps arabes, cette création collective pointe ce moment où les rassemblements, les cortèges se forment, où certains se saisissent de la parole pour d’autres, pour tous. Marcel Bozonnet, Valérie Dréville et Richard Dubelski donnent corps à la puissance de la parole, aux émotions, aux gestes, aux pensées. Loin d’une restitution historique, les textes d’orateurs, les voix du peuple, les récits d’écrivains, les chansons, les articles de journaux et de blogs font sur gir une réflexion sur un monde dont ils ne veulent plus… que ce soit hier dans les faubourgs parisiens ou aujourd’hui à Tunis, à Alep, au Caire.

+ en savoir plus

9 → 25 octobre
du mardi au vendredi -> 20h
samedi -> 19h
dimanche -> 16h
durée 1h15 / à partir de 14 ans / tarifs de 5 à 14 euros
(Tarif spécial pour les habitués du Cinécroque d’attac Paris 11)

Invitation au vernissage : « Les Roms. Luttons contre les idées reçues »

Le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope regroupe plusieurs associations à caractère sanitaire, social, de défense des droits et des collectifs locaux. Ils œuvrent en faveur des populations migrantes majoritairement originaires d’Europe de l’Est présentes en France en situation de grande précarité et pouvant vivre sur des bidonvilles, dans des squats ou d’autres lieux de survie.

Le CNDH Romeurope s’attache à défendre l’effectivité des droits depuis sa création. Son action s’articule également autour de la lutte contre toute forme de racisme, les discriminations et la stigmatisation en raison de la nationalité, l’origine ou l’appartenance ethnique réelle ou supposée. Cette exposition s’inscrit dans cet objectif de déconstruction des stéréotypes envers les Roms et vise de manière ludique et pédagogique – avec l’appui de dessins et de textes – à renverser les préjugés très prégnants dans la société française.

Pour ce faire, neuf panneaux ont été réalisés à partir de la brochure publiée en 2013 « Ceux qu’on appelle les Roms, luttons contre les idées reçues ». Sur le même principe que la brochure – 6 thématiques sont traitées – la santé – le séjour – le travail – l’éducation – la délinquance – l’habitat. Chaque panneau annonce une idée reçue qu’il renverse par la suite.
Trois panneaux à visée plus pédagogique expliquent « De qui parle-t-on ? », les mécanismes de stigmatisation et discrimination, et comment agir.

L’exposition sera diffusée sur les réseaux sociaux et disponible et téléchargeable sur le site internet du CNDH Romeurope à partir 15 octobre.
Pour toute information pour un prêt merci de vous adresser à contact@romeurope.org

ÉTRANGERS… Projections-débat avec Marcel TRILLAT

9 OCTOBRE 2015 à 19h
DES ÉTRANGERS DANS LA VILLE – 2012

en présence de Marcel Trillat, réalisateur,
et Odile Ghermani, responsable du groupe « Étrangers, immigrés » de la LDH

43 ans après le film Étranges étrangers, Marcel Trillat reprend la caméra et retourne à la rencontre des étranges, étrangers d’aujourd’hui. Avec la volonté de poser une simple question : Ces Étrangers dans la ville, toujours aussi indispensables, sont-ils accueillis plus dignement par la société française en plein XXIe siècle ? Ils sont venus de tous les horizons de la planète en prenant tous les risques. Ils n’ont qu’un objectif : obtenir à tout prix la carte de séjour.
Ce film montre quelques-uns et quelques-unes de ces rescapé(e)s de toutes les misères du monde dans tous les lieux où leur espoir d’une vie meilleure est mis à la rude épreuve des réglementations administratives. Demandeurs d’asile tentant de convaincre des fonctionnaires parfois incrédules, parfois bienveillants mais eux-mêmes toujours corsetés par les règles très strictes qui leur sont imposées, travailleurs sans papiers mais payant leurs impôts, innocents privés de liberté dans les centres de rétention et policiers chargés de veiller sur eux, tous sont pris au piège de logiques que personne ne semble plus comprendre.

14 OCTOBRE 2015 à 19h
ÉTRANGES ÉTRANGERS – 1969
en présence du réalisateur

La nuit de la Saint-Sylvestre 1969, six travailleurs africains mouraient asphyxiés dans un taudis surpeuplé loué par un marchand de sommeil à Saint-Denis. C’est pour leur rendre hommage que Marcel Trillat et Frédéric Variot réalisent un film sur la condition des travailleurs étrangers. Un film marginal, sur un peuple en marge de la société française : Portugais fuyant le fascisme et la misère, Algériens, Africains contraints aux travaux les plus durs et à s’entasser dans les bidonvilles, les cités de transit, les foyers indignes ou les caves de Seine-Saint-Denis. Des prolétaires fantômes pourtant indispensables à l’économie française.

19h Accueil apéritif – 19h30 Projection – 20h30 Débat suivi d’une collation bio-végétarienne
Libre participation aux frais pour la soirée

Où ?
Maison de la Citoyenneté 25 rue J.-J. Rousseau 94200 IVRY
M° Mairie d’Ivry – RER C Ivry-s/Seine – Bus 325, 125, 180, 323 – Vélib : Quais d’Ivry

Contact : 06 84 34 47 08 – assocric@gmail.com

Soutenez « Le rêve perdu des Hommes du fleuve » avec un financement solidaire

Pour me soutenir et m’aider dans cette démarche participative, c’est simple :

  • Tu vas sur ce lien pour découvrir mon projet –>
  • [touscoprod.com/fr/lereveperdudeshommesdufleuve->]
  • Tu cliques sur « PRODUIRE CE PROJET »
  • Tu indiques un montant en échange d’une contrepartie de ton choix
  • Enfin, tu inscris ton nom + adresse mail pour que je puisse te contacter par la suite (l’inscription sur le site est gratuite et sécurisée)

Il s’agit d’un financement solidaire donc à titre de don tu pourras en échange choisir parmi un éventail, une contrepartie originale et personnalisée que tu obtiendras à la fin de ma campagne.

J’ai financé le voyage, le tournage et une partie du montage avec mes fonds propres. Mais la bourse n’était pas très épaisse : elle est maintenant vide…
Il reste cependant beaucoup d’opérations à mener pour finaliser ce film : fin du montage, mixage, étalonnage, droits divers.

Soutenir ce projet, c’est militer pour une plus grande visibilité des minorités indigènes et de leurs revendications, c’est affirmer la vitalité de la ré-appropriation des langues et des cultures ancestrales, c’est défendre l’alternative écologique de l’utilisation des ressources.
Et surtout, je le souhaite, c’est soutenir un beau projet de cinéma.

La règle du tout ou rien prime ! Si je réussis à atteindre mon objectif je pourrai réaliser le montage, l’étalonnage, le mixage, la post production et la distribution.

Si j’échoue, toutes les participations seront annulées et tout le monde sera remboursé au centime près.

N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante :
documentaire.reveperdu@gmail.com
Nous nous ferons un plaisir de vous répondre !

Un grand merci à toi ! La lucha sigue !

Sortie du livre  » En marche contre le chômage et la précarité. 1994-2014 : Vingt ans après « 

EN MARCHE CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PRÉCARITÉ

1994-2014 : Vingt ans après

« Qui sème la misère, récolte la colère… »

Il y a vingt ans, les Marches contre le chômage, la précarité et les exclusions sillonnaient toute la France. Chômeurs, chômeuses, précaires, sans domicile et salarié-e-s se retrouvaient ensemble dans une action unitaire qui rassemblait la plupart des associations de lutte contre le chômage et de nombreux syndicalistes : les Marches d’Agir ensemble contre le chômage !

Exigence d’un droit au revenu et d’une réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire, transports gratuits, unité entre les salariés et les chômeurs, occupations d’ANPE, réquisitions de richesses, Marches européennes contre le chômage… Des formes de lutte, de revendications, des perspectives nouvelles ont alors émergé, qui restent toujours d’actualité.

Une journée de témoignages et de réflexion s’est tenue le 13 décembre 2014, au sujet de cette aventure humaine qui ouvrait un cycle de luttes où chômeuses, chômeurs et précaires se sont affirmé-e-s au côté des salarié-e-s, comme les actrices et les acteurs de leur émancipation.

Pour éradiquer la misère, pour abolir le chômage, il est urgent d’inventer des perspectives novatrices ! Pour les 20 ans des Marches d’AC ! il ne s’agit pas de souffler des bougies, mais d’allumer des flambeaux !

« Autopsie d’une cité – Les Potagers à Nanterre »

Autopsie d’une cité – Les Potagers à Nanterre en ligne sur https: //www.youtube.com/watch?v=DROCFVcfwz4

Un film de l’agence IM’média – 19 min.46″ – 1987

Mars 1987. Les Potagers, cité de transit à Nanterre construite au début des années 60, gérée par la Logirep puis par la Sonacotra (aujourd’hui Adoma), a été requalifiée « résidence », et les habitants obtiendront le statut de locataires. Mais sur les 60 familles qui y habitent, 40 ont déclenché une grève des charges depuis 3 ans puis une grève des loyers pour dénoncer l’absence d’entretien, les problèmes de chauffage et la suppression des aires de jeu pour enfants. Sans oublier le renfermement de la cité : coincée entre l’autoroute et l’hospice des indigents et des vieux (aujourd’hui Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH), la cité est entourée d’un mur la séparant de pavillons habités par des gens qui se plaignent sur le mode « moi je ne sais plus où je suis chez moi ». Pas de dialogue possible, affirment-ils, tandis que des bergers allemands aboient…

Des jeunes ont pris la relève des anciens, monté une association avec comme objectif prioritaire le relogement décent des familles qui le veulent, sur le lieu de leur choix, la rénovation de la cité pour celles qui entendent rester et l’embauche des jeunes sur le chantier. Ils reçoivent des jeunes d’autres cités, dans l’esprit du Comité de coordination des cités de transit lancé en 1982 par les ami-e-s d’Abdennbi Guémiah à la cité Gutenberg (Nanterre). Ils organisent la Fête des cités dans un gymnase désaffecté jouxtant les Potagers, avec au programme la très populaire chanteuse de raï Cheikha Rimiti, un gala avec Djamel Mehadji, champion de France de boxe thaï issu de la cité etc.

Belkacem Lahbaïri, alias Baba, ancien de la troupe de théâtre Week-end à Nanterre et président de l’association, trouve encore du temps pour se consacrer à Coco Bonbon, un spectacle pour enfants, ou encore pour participer avec son frère Habib aux mobilisations étudiantes, notamment après la mort de Malik Oussekine et d’Abdel Benyahia. Il faut dire que la cité est proche de la fac Paris X, construite à proximité de l’emplacement des bidonvilles dont sont issus les habitants de la cité…

Contact : agence.immedia@free.fr
Le 21 sept. 2015 à 16:37, Canal Marches a écrit :

Contact : agence.immedia@free.fr

Cinécroque Attac Paris 11 : « LA GUERRE DES GRAINES »

« LA GUERRE DES GRAINES »
Un film de Stenka Quillet et Clément Montfort
France / 1 heure 08

En Europe, une loi censée contrôler l’utilisation des semences agricoles devrait bientôt voir le jour. Derrière cette initiative, qui empêchera les agriculteurs de replanter leurs propres graines, se cachent cinq grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché. Direction la France, où des paysans cherchent une alternative aux graines issues de l’industrie, puis les couloirs du Parlement à Bruxelles, où se joue un épisode déterminant de la législation. En Inde, Vandana Shiva, scientifique militante, est devenue la bête noire de la multinationale Monsanto. Au Spitzberg, près du cercle polaire, une chambre forte a été creusée dans la glace pour préserver des graines issues du monde entier, en cas de catastrophe écologique.

L’histoire révélée dans ce documentaire, c’est celle d’une guerre silencieuse, méconnue et dont l’enjeu est pourtant crucial : notre indépendance alimentaire.
La projection sera suivie d’un débat. Comme d’habitude, l’entrée est gratuite et la soirée se terminera par un repas partagé garni par tous les participants.

Cinécroque attac Paris 11
Maison des métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud
(Métro Couronnes ou Parmentier, Bus 96 ou 46)
Mardi 22 septembre 2015 à 19H30

Projection Ciné Attac : « The Lab »

Un jeune réalisateur israélien, très préoccupé par la croissance démesurée du complexe militaro-industriel israélien et de son influence sur les différents aspects de la politique de son pays, a décidé d’y consacrer un film-reportage. Faisant preuve d’un culot extraordinaire pour un sujet aussi « sensible », il dévoile par des entretiens étonnants, souvent inattendus, des acteurs de cette industrie de mort, la réalité concrète de leurs activités à travers le monde, en particulier en Amérique latine. Un document rare qui permet de comprendre la gravité de la politique internationale du pouvoir israélien.

Prix de la séance : 7 euros sur présentation du tract (pièce jointe)

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