Archives de catégorie : Activités

NATURE, LE NOUVEL ELDORADO DE LA FINANCE »

Les espèces vivantes sont en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés ? Pour les préserver, il serait nécessaire de les « estimer ».
Que des banquiers, des fonds d’investissement donnent un prix à la nature n’est pas étonnant. Que des économistes légitiment ces pratiques non plus. Tous en attendent un bon retour en terme de profits. Mais que d’autres, directement impliqués dans la protection de l’environnement, défendent un point de vue comparable, est beaucoup plus surprenant.
C’est de ces ambiguïtés que se nourrit ce film documenté où la complexité du sujet n’est pas éludée. Il propose un vaste et passionnant panorama des intérêts en jeu et des lobbies en action autour des « services » apportés par la nature.

La projection sera suivie d’un débat animé par Isabelle BOURBOULON d’Attac,avec Sandrine FEYDEL, co-réalisatrice, et Christophe BONNEUIL, historien au CNRS, auteurs d’un ouvrage qui vient de sortir : PRÉDATION, Nature, le nouvel eldorado de la finance.

Tarif unique : 6,50 euros

Pour plus d’infos :
http://www.voiretagir.org/NATURE-LE-NOUVEL-ELDORADO-DE-LA.html
http://www.viadecouvertes.fr/realisations/nature-nouvel-eldorado-finance/

Canal Marches partenaire du Catalogue de DVD du Cedidelp

Le cinéma nous met en rapport avec le monde, il nous fait partager et ressentir. Il témoigne de l’émergence des mouvements sociaux et, à sa manière, les renforce. Supports de mémoires et d’histoire, bon nombre de films produits de façon classique, militante ou associative montrent, par leur existence même, la force des propositions constructives qui existe dans ces mouvements. Ainsi, le cinéma se fait tout à la fois témoin et vecteur de mobilisations citoyennes. Et si regarder des films pouvait aider à construire un autre regard sur le monde, fait de questionnements et, surtout, d’envie d’agir ?

Ce catalogue a été produit dans le cadre du cycle de projection « Films en Sociétés » initié par le Cedidelp en 2013 et ayant pour objectif de favoriser la réappropriation par les citoyens, à travers le film, de sujets de société afin de les inciter à agir. Composé de documentaires engagés ainsi que de quelques films de fiction et expérimentaux, ce catalogue recense des films rassemblés au sein de la médiathèque du Cedidelp parce qu’ils donnent envie de changer le monde, en informant, en s’engageant, en résistant, en soutenant des structures mobilisées, en donnant la parole à ceux qui ne l’ont pas souvent dans les canaux d’informations traditionnels.

Ainsi, ce catalogue est un premier aboutissement d’une démarche dans laquelle le Cedidelp a souhaité s’inscrire en 2009 pour réunir et promouvoir les associations et autres collectifs de citoyens qui travaillent autour de l’image animée et des expressions citoyennes, en articulation avec les mouvements sociaux, afin d’instaurer une réflexion collective et collaborative. C’est pourquoi nous avons souhaité valoriser ici les collections que les associations partenaires ont accepté de déposer au sein de la médiathèque.
Véritable outil à la disposition du grand public et des professionnels de l’image afin de découvrir des films peu ou pas connus sur des thématiques engagées, ce catalogue est également conçu comme une base de données dans laquelle animateurs associatifs ou programmateurs de festivals pourront puiser pour organiser leurs projections et organiser une reflexion citoyenne.

Convaincu de l’importance de l’information comme levier d’émancipation des individus, le Cedidelp a ainsi choisi de s’emparer du film (documentaire, reportage, vidéo courte, film associatif et participatif) pour exprimer les réalités diverses de la société, transmettre des savoirs et des opinions en faveur de l’émancipation citoyenne. En mettant ces films à disposition du public, le Cedidelp souhaite à la fois dénoncer les inégalités et injustices, mais aussi proposer des cas concrets d’alternatives locales, trop souvent oubliées ou négligées, tout en générant du dialogue social. Pour qu’un autre monde soit possible… par l’image !

Sophie Gergaud (Cedidelp)

Avec les fonds DVD des associations suivantes :
– le Cedidelp
– Autres Brésils
– Canal Marches
– Centre Media Local
– De la Plume à l’Ecran

Participer au catalogue
Associations, groupes sociaux, réalisateurs, militants, comités organisateurs de festivals, vous souhaitez proposer vos films ou documents vidéo ? La médiathèque du Cedidelp recherche en permanence de nouveaux films engagés sur des problématiques de société, qu’ils soient ou non sortis en salles.
Envoyez-nous vos films sur support DVD accompagné de la fiche de dépôt remplie et signée (téléchargeable sur notre site dans la rubrique « Appel à films »).

Pour plus d’infos : http://www.cedidelp.org/spip.php?rubrique26

Trajectoires et le Collectif Docomoto présentent : DIMANCHE DE FÊTE ! : PROJECTIONS / PARCOURS D’ART URBAIN / CONCERT /

DIMANCHE DE FÊTE ! PROPAGATION DE LA FÊTE : PROJECTIONS / PARCOURS D’ART URBAIN / CONCERT / …

Carte blanche est donnée aux AAB ce dimanche 31 mai 2015 qui vous invite à faire la fête avec les artistes de Belleville. Dans le cadre des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville, les 29, 30, 31 mai et 1er juin 2015.

Peintres, sculpteurs, plasticiens, photographes, graveurs, sérigraphes… plus de 250 plasticiens invitent le public à venir les rencontrer et à découvrir pendant ces quatre journées leurs œuvres dans leurs ateliers : un panorama de la création contemporaine, riche, diversifiée et accessible à tous. Avec la thématique « Propagation», les AAB affirment la présence à Belleville d’artistes qui vivent et créent au quotidien dans et avec leur quartier. Grâce à la force et à la visibilité qu’apporte le regroupement, ils impulsent une propagation libre et généreuse de l’art.

· 18h – Projection
Les AAB de A à B, un film de Juliette Chenais (31 minutes), 2014,
Documentaire retraçant les débuts de l’association des Ateliers d’Artistes de Belleville dans le contexte des luttes de quartier des années 90, un film réalisé pour l’événement

· 18h30 – Rencontre-débat avec la réalisatrice Juliette Chenais, présidente des AAB et animée par Mohammed Ouaddane (Trajectoires)

· 19h30- Projection

Le Ballon rouge, un film d’Albert Lamorisse (36 minutes), 1956.
Moyen métrage de fiction en couleur, Le Ballon Rouge est une balade dans le quartier de Ménilmontant et de Belleville des années 50. Le film raconte l’histoire émouvante et intemporelle de la rencontre d’un petit garçon avec un ballon extraordinaire.

Entrée libre gratuite dans la limite de la capacité de la salle !

Et la Fête continue avec :

· 20h15 – Parcours d’art urbain
Cortège aux ballons rouges, de la Bellevilloise au Belvédère du Parc de Belleville

A la fin de la projection du film Le Ballon rouge, chacun reçoit un ballon rouge et est invité à participer à une « déambulation au ballon rouge » pour un moment de poésie partagé. Le long d’un parcours d’art urbain proposé par les artistes sur le thème des Portes Ouvertes de cette année « Propagation », le cortège aux ballons rouges chemine le long de la rue des Cascades et de la rue des Envierges, jusqu‘au Belvédère, en haut du parc de Belleville.

· 20h30 – Concert

Lancement de la Soirée, au café Ô Paris, 1 rue des Envierges, Paris 20ème
Pour un moment de convivialité et de fête : Propagation des ballons sur le Belvédère, Concert de Jazz et Pot des artistes au café Ô Paris qui domine l’un des plus beaux panoramas sur Paris.

Infos pratiques
La Bellevilloise – Le Forum
19-21, rue Boyer 75020 Paris
Métro : Gambetta
Site : www.labellevilloise.com

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18
Site : www.trajectoires-memoires.com

Ateliers d’Artistes de Belleville
1, rue Francis Picabia – 75020 Paris
Tél. : 01 77 12 63 13 – contact@ateliers-artistes-belleville.fr

http://ateliers-artistes-belleville.fr/

L’Upopa de Canal Marches au Forum des Cultures Urbaines

Le CIDJ organise en partenariat avec la Région Ile-de-France le Forum des cultures urbaines

Rencontres, ateliers, shows-cases, expos

Mardi 19 mai 2015, de 10h à 17h, au CIDJ

Des rencontres pour tous les jeunes, de 10h à 17h

En parallèle, des ateliers sont proposés :

Places limitées – sur inscription sur www.cidj.com

> Atelier découverte de la réalisation vidéo
De 10h à 12h30

> Conférence sur les métiers de la musique, de la production,
de l’ingénierie culturelle

De 14h à 15h

> Atelier d’écriture et d’oralisation, autour du Slam et du Rap

De 14h à 16h

« Florange, l’acier trompé » mardi 19 mai 2015 à 19H30

Deuxième volets de nos Cinécroques consacrés à l’acier en Lorraine.

De Gandrange à Florange, des salariés du site lorrain d’Arcelor Mittal sont devenus en 4 ans un symbole de volonté et de résistance ouvrière. Pour ce documentaire, Tristan Thil s’est plongé dans le quotidien de la lutte des ouvriers d’Arcelor Mittal pour la sauvegarde des derniers hauts-fourneaux de Lorraine. Au cœur de la dimension humaine, il tourne depuis quatre ans, de Gandrange à Florange, nouant des liens privilégiés avec les acteurs de cette tragédie sociale…

La projection sera suivie d’un débat. Comme d’habitude, l’entrée est gratuite et la soirée se terminera par un repas partagé garni par tous les participants.

L’UPOPA à Bruxelles – « Tu Vois ? Nos voies ont des voix! » – « Expulsez vos préjugés ! »

2e0d524cda.png

Plus d’informations sur l’événement :

http://www.iledefrance-europe.eu/actualites-europeennes/detail-actualites-europeennes/article/participez-a-la-semaine-europeenne-de-la-jeunesse.html

Et les films en accès libre sur notre site :

https://canalmarches.org/spip.php?article1481

Ce projet réalisé en 2013 dans le cadre de l’Upopa a été soutenu par le Programme Européen Jeunesse en Action (PEJA), la région Îde-France
et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS)

1994 : ON MARCHE ETC… – Le Vidéo-journal de la Marche des chômeurs et des précaires (printemps 1994)

L’agence IM’média communique :

ON MARCHE ETC… – Le Vidéo-journal de la Marche des chômeurs et des précaires (printemps 1994)

un film coordonné par Mogniss H. Abdallah – production agence IM’média ( 50 mn – 1994 )

à voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=4WlLBJK6ykI&list=PL1880A4E0CF491410

Du 6 avril au 28 mai 1994, une dizaine de colonnes sillonnent la France en direction de Paris pour dénoncer le chômage subi et la précarité. Parmi les Marcheurs et Marcheuses, il y a des chômeurs, des sans logis, des travailleurs, des syndicalistes, permanents ou non, français ou immigrés, avec ou sans papiers, jeunes ou vieux.

Cette convergence « improbable » entre des protagonistes sociaux très divers va provoquer des étincelles sur le parcours entre marcheurs eux-mêmes, entre marcheurs et la direction nationale du nouveau collectif Agir ensemble contre le chômage (AC!). Ainsi, la colonne du Sud-est partie de Toulon le 10 avril 1994 est le théâtre d’un énième clash suite à des rumeurs de dégradations qui auraient été commis par des Marcheurs dans un hôtel Formule 1. Il est alors question d’exclure les ZR (« Zonards rebelles » aux allures « clodos ») de la Marche. Mais les Marcheurs du Sud-est s’y opposent et s’en expliquent dans un texte-manifeste : « Ne laissons plus des images respectables parler et décider à la place de ceux que la société ne respecte plus ». Certes, les sans domicile se prêtent aux représentations misérabilistes lorsqu’ils se font materner malgré eux par les bonnes soeurs au couvent de Fain-les-Moutiers (Côte d’Or), mais ils surprennent aussi par leur capacité à transcender leur statut d’ivrognes « beaufs » et à prendre la parole en nom collectif, comme en témoignent les images tournées par des marcheurs eux-mêmes munis de caméscopes.

L’épisode de la tension avec les ZR va souder sans domicile français et immigrés qui, suite à de vives discussions internes, tenteront de dépasser les a priori racistes omniprésents du type « les immigrés prennent nos places dans les foyers » ou « 3 millions de chômeurs = 3 millions d’immigrés de trop ». Ce slogan est lui-même un détournement de la propagande nazie contre les juifs dans les années 1930, années qui avaient aussi vu en France de graves divisions entre chômeurs français et travailleurs immigrés licenciés – dont des mineurs polonais expulsés du territoire par dizaines de milliers. Le slogan avait aussi été affiché par le FN sur le parcours de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La Marche de 1994 se réfère constamment à cette dernière, et plusieurs villes-étapes sont les mêmes.

A Salon-de-Provence, Khelil Belheine de l’association Nedjma rappelle l’accueil improvisé par une seule personne onze ans plus tôt. Cette fois-ci il assure un accueil collectif, puis il rejoint la Marche des chômeurs, et ce pour tenter de mieux articuler les revendications des immigrés pour l’égalité des droits avec les autres mouvements sociaux, à l’instar de la « nouvelle citoyenneté » que prônait l’association Mémoire Fertile à la fin des années 80. Il brandit ainsi l’exigence d’égalité des droits entre chômeurs ou précaires de nationalité étrangère, tout comme le droit de vote pour les citoyens quelle que soit leur nationalité, mais il insiste aussi sur la nécessité de l’auto-organisation et de la démocratie directe au sein de la Marche.

Dans cet état d’esprit, le vidéo-journal donne à voir une séquence où Momo du Comité des sans-logis (CDSL) propose de participer à une action de réquisition-logements d’un immeuble de la Banque de France. Il « propose », l’AG des marcheurs dispose. D’autres actions vont se multiplier, par exemple pour la gratuité des transports en coordination avec Malika Zediri de l’APEIS. Par ailleurs, la Marche des chômeurs ralliera les défilés traditionnels du 1er mai et tiendra à souligner l’unité avec les travailleurs, notamment à l’occasion d’une étape le 26 mai à l’usine Rhône-Poulenc d’Ivry sur-Seine.

Cependant, unité ne signifie pas unanimisme. Saïd Bouamama, sociologue et militant lillois, constate qu’il y a tout comme en 1983 «deux marches dans la marche », ne portant pas les mêmes revendications, ni les mêmes perspectives. Dans le Nord, où la CGT déplore une « dérive réformiste » de certaines composantes d’AC!, il critique la « marche des enveloppes » – consistant avant tout à réclamer une reconnaissance d’associations et quelques subventions pour « gérer la misère », alors même que l’appel initial entendait « dénoncer la situation sociale actuelle et poser la question du modèle de société », donnant sens aux revendications sur le partage du temps de travail sans diminution de salaire. Khelil pousse dans le même sens lorsqu’il conteste le consensus autour du concept ambigu de « l’exclusion », une façon apolitique de « s’apitoyer sur les exclus sans combattre les inégalités quant au fond ».

Entre optimisme fanfaron (« On est 40 000 !» ) et pessimisme raisonné ( « Il n’y a que des militants chevronnés, ils sont où les chômeurs et les cousins? ») ce vidéo-journal pose inévitablement en pointillé la question : à quoi la Marche aura-t-elle servi, et à qui ? Quoi faire, après ?

Par la suite, des initiatives se sont multiplié : grève de la faim pour l’embauche de jeunes dans les Quartiers Nord Marseille en 1996, syndicalisation de 32 sans-papiers au comité de chômeurs CGT de Lille, participation de l’association La Chorba et du Mouvement de l’immigration et des banlieues (MIB) au mouvement d’occupation des assedics lors du grand mouvement de l’hiver 1997-1998, nouvelle marche des chômeurs et des précaires en lutte de Vaulx-en-Velin à Nanterre (23 février – 6 mars 1998) etc. Malheureusement, l’histoire de toutes ces convergences réelles est bien peu présente dans la mémoire collective des luttes. Une lacune due en partie aux difficultés d’un mouvement de précaires à s’inscrire dans la longue durée. Pourtant, un bilan critique et l’étude approfondie de ces expériences permettraient sans doute de surpasser nombre des cloisonnements actuels, source d’un sentiment d’émiettement sans fin.

ON MARCHE ETC… Vidéo-journal de la Marche des chômeurs et des précaires (printemps 1994)

un film coordonné par Mogniss H. Abdallah

production agence IM’média ( 50 mn – 1994 )

avec Reda Sadki, Maher Abi Samra (caméra), Belkacem Lahbaïri (son), Belade (commentaire), Noureddine Amir (photos), Kamel Salhi (montage), Amar Hammami (mixage)

et la participation ou les images de Pedro Lino (marcheur), Eric Lebreux (Marseille), AC! (Limoges), Patrice de Boosere (Vidéorême – Roubaix)

Contact :

agence.immedia@free.fr

Projection de « Du fer à la finance, l’empire Wendel », mardi 14 avril à 19H30 à la Maison des Metallos

Cinécroque attac Paris 11
Maison des métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud
(Métro Couronnes ou Parmentier, Bus 96 ou 46)

La dynastie Wendel, fleuron de la sidérurgie française au XIXe siècle, a survécu à tous les bouleversements économiques depuis la première révolution industrielle et a toujours su conserver un pied dans les affaires et un autre dans la politique.
Avec la crise de la sidérurgie dans les années 70, l’empire lorrain des Wendel est nationalisé, ses dettes rachetées. L’État, bon prince, lui laisse ses participations financières dans quelques entreprises rentables. La dynastie confie alors son destin à un de ses membres les plus influents, le baron Ernest Antoine Seillière. Il modifie radicalement la stratégie familiale et transforme le groupe industriel en un empire financier. Dans le même temps, il prend la tête du Medef et participe ainsi à tous les niveaux au mouvement de financiarisation de l’économie française.
Le groupe Wendel devient alors, un fonds d’investissement, qui va pratiquer ce qu’on appelle « l’achat avec effet de levier ». Il s’agit d’acheter une entreprise avec de l’argent prêté par les banques, de la restructurer en réduisant ses coûts de personnel et d’investissement, de vendre certaines de ses activités, d’utiliser les bénéfices pour rembourser les banques et finalement de la revendre en réalisant le maximum de profits.
Wendel investit ainsi dans des entreprises telles que Cap Gemini, Valeo, Biomerieux, Editis, Bureau Veritas, Legrand. Les profits explosent, mais les entreprises revendues sont fragilisé ;es par les plans de restructuration qui leur ont été imposés.
Les montages financiers et fiscaux se complexifient à l’extrême. Le rachat catastrophique de l’entreprise Saint-Gobain, qui a nécessité un endettement colossal, sonne l’alarme au sein de la famille. Ernest-Antoine Sellière démissionne en 2009 et cède la place à François de Wendel, troisième François du nom.
La projection sera suivie d’un débat. avec Frédéric Farah, professeur d’économie, spécialiste de la politique industrielle française du début des années 80 à nos jours et co-auteur, entre autres, de « TAF TA, l’accord du plus fort », aux éditions Max Milo (2014). Comme d’habitude l’entrée est gratuite et la soirée se terminera par un repas partagé garni par tous les participants.

La Cie Pipa Sol en tournée avec « VALISES D’ENFANCE »

LA PRESSE EN PARLE

TELERAMA : « Un écrin pour une parole. » >> voir l’article
ELLE : « Un spectacle de marionnettes sur la Shoah délicat et bouleversant. » >> voir l’article
THEATRAL MAGAZINE : « Une œuvre d’une beauté rare, qui nous poursuivra longtemps. » >> voir l’article
FRANCE CATHOLIQUE : « La grande poésie du propos… » >> voir l’article
JUIVE HEBDO : « Un très beau spectacle à ne pas rater. » >> voir l’article
TELERAMA : TT « Une écriture sensible et une esthétique épurée… » >> voir l’article
PARISCOPE : « Un vrai petit bijou d’une grande sensibilité » >> voir l’article
PARIS MOMES : « … histoire des enfants cachés pendant la guerre avec justesse » >> voir l’article
LE PICCOLO : « Un spectacle juste » >> voir l’article
VERSION FEMINA : « Spectacle d’une grande qualité… A voir absolument » >> voir l’article
FIGAROSCOPE : « Un superbe spectacle… » >> voir l’article
FROGGY’S DELIGHT : « Un spectacle inoubliable, admirable moment de théâtre. » >> voir l’article
SNES FSU : « Un univers empreint de musique et de poésie… » >> voir l’article
THEATRES : « Un spectacle de marionnettes de haut vol… » >> voir l’article
RUE DU THEATRE : « Les marionnettistes tirent les ficelles avec une vérité poignante… » >> voir l’article
THEATRORAMA : « Ce spectacle soulève la question essentielle de la transmission… » >> voir l’article
MES ILLUSIONS COMIQUES : « Un magnifique spectacle à découvrir en famille… » >> voir l’article
HIER AU THEATRE : « Voici une création innovante… » >> [[voir l’article]]http://www.pipasol.fr/assets/valises_hierautheatre.pdf
TOUTE LA CULTURE : « Raconte avec une bouleversante poésie… » >> voir l’article
LE MONDE : Morceaux choisis du OFF >> voir l’article

La Cie Pipa Sol est conventionnée avec la ville d’Andrésy et la CA2RS ; Aide à la création théâtrale du CG78
Soutiens : Fondation pour la mémoire de la SHOAH, UJRE, amicale des anciens des foyers de la CCE, ADAMI.

CONTACT :
Compagnie PIPA SOL – contact@pipasol.fr – www.pipasol.fr
Jean-Pierre RIGAUD (Chargé de diffusion) 06 10 26 96 26 diffusion@pipasol.fr
Compagnie en résidence au CYAM (Centre Yvelinois des Arts de la Marionnette et des arts associés), chalet de Denouval à Andrésy

Projection de « CHANGER DE VIE, la vie et l’œuvre de José Mario Branco »

Synopsis: A 72 ans, José Mario Branco demeure un homme engagé, auteur-compositeur-interprète, c’est un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »).

Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mario Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets.
Le 25 avril 1974, le coup d’État du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit le
​s rues de Lisbonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire. C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter les idéaux de la révolution aux quatre coins du pays…

Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui.

Trailer du film : [[http://youtu.be/UR2xMCZ0xBQ]]

La projection est oganisée par l’ Association Memoria Viva / Mémoire Vive.

Info pratiques:
Le 24 avril à 20H00 au Cinéma La Clef au 34 rue Daubenton, 75005 Paris.