Archives de catégorie : Activités

Festival des Résistances & des Alternatives à Paris

Jeudi 16 mai soirée d’’ouverture : ZAD partout ! Les zones d’autonomie au cœur des luttes (au Bois Dormoy)

19h : Présentation du festival en musique et en plein air

20h : Discussion avec le Collectif francilien de soutien à NDDL, les opposants à la scierie du Morvan, de rocade à Avignon, d’aéroport à Atenco au Mexique et de cimenterie en République Dominicaine. Avec la présence des éditions l’Insominaque à l’occasion de la parution d’un ouvrage sur la ZAD.

Pause musicale dans les discussion avec le groupe mexicain Resistenzia d’Mexico.

Vendredi 17 mai sortir du supermarché ! Critique et alternatives à la
consommation de masse (au Bois Dormoy)

19h Débat avec AMELIOR (association de biffins), Consom’’solidaire, Relocalisons, Villes en Transition, AMAP Ménil’’sème, les Amis de la Terre.

20h30 Repas végan prix libre et concert de Robin Wood Live + guest

22h – Projection du film «Dawn of the dead» (la nuit des morts vivants 2) de George Romero, (les morts-vivants nostalgiques de leur passé de consommateurs occupent un centre commercial…)

Mercredi 22 mai : Quelles actions menons-nous face aux projets imposés & la métropolisation en Île-de-France ? (au Baroudeur)

Après un débat public le 17 mars sur les enjeux du Grand Paris et les projets
urbains imposés en Île-de-France, nous proposons de nous réunir à nouveau pour faire un bilan de cette coordination et envisager des perspectives d’action. Intervention des collectifs: Arivem, COSTIF, collectif pour le Plateau de Saclay, Triangle de Gonesse,3R.
Table de presse et apéro dans le courant de la réunion.

Jeudi 23 mai : Artistes résistant-e-s, quels circuits possibles ? (à la Gare XP)

Co-organisé avec le festival Ta parole !

19h Débat: Quid de la gratuité, du prix libre, et de comment s’’arrangent les artistes pour vivre dans ce monde qui leur demande de l’’oseille? Avec l’’idée d’’échanger sur nos expériences, débrouilles en tout genre… en présence d’’activistes dessinateurs, musiciens, organisateurs de festival…

20h30 Repas en musique avec Raphaèl Calendro

21h30 Concert de Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Samedi 18 mai : No TAV/ NO 3ème Valico (non au 3ème tunnel!) (au Transfo)

16h Présentation du livre «A Sarà Dura» (sur le mouvement de la Val Suse)

17h Projo documentaire sur la lutte Notavterzovalico

18h Débat, parcours de résistance contre les grands projets imposés, témoignages de camarades italiens et français. 20h Apéro-bouffe («Apericena» italien)

21h Concert Raptout (slam). 22h Nyko Ascia (rap no3eme valico)

Dimanche 19 mai : pourriture de psychiatrie (au Transfo)

11h Accueil, café et présentation, lectures d’Action Discrète

11h30 Projection du doc «Fauteurs de trouble» + discussion avec Sans Remède

13h30 Repas et prise de médicaments

14h Présentation du journal «Marge» par G.Dittmar + discussion

15h30 Projection du doc «Diagnosing difference» suivi d’’une discussion
avec OUTrans

18h00 Théâtre de l’’Opprimé : comment réagir face au pouvoir médical ?

21h Concert : Cerna (Rap du bout de l’asile).

Lundi 20 mai : La lenteur I Toujours plus, toujours plus vite, on n’’a
plus jamais le temps ! (aux Murs à pêches)

Avec internet et le portable, nous sommes à chaque instant, disponibles et réactifs, à tous. Mais où sommes nous? Quel rapport avec l’’espace présent ? Qu’’en est -il de nos désirs au milieu de cette agitation?

13h Accueil + Présentation de la journée Accélérations/immédiateté

14h Les transformations du travail par le numérique et la nationalisation des tâches: un cas pratique ! avec le collectif «Monde en Pièces» et le secteur du livre: «l’’appel 451» et «livres de papier».

16h Accélération des transports et spécialisation des territoires : (Im)Mobilisation générale ou arrêter de circuler toujours plus vite,
avec le journal Offensive Libertaire et Sociale et des copains de No Tav, des zadistes et Vélorution.

18h ateliers : Rapport à l’’espace/ Se construire un nouvel imaginaire/
Rapport au travail/ Quelle société pour
prendre le temps/…

20h mangeaille et musique ; apportez vos instruments !

Mardi 21 mai : La lenteur II Critique du culte de l’’efficacité et de la
performance dans nos pratiques (au Garage)

19h30 accueil

20h Projection du film ““Solo”” un film de JP Mocky

21h30 Débat : Critique du culte de la performance et de l’’efficacité en
milieu militant. Nous faisons partie de cette société basée sur la compétition. N’’avons-nous pas tendance à reproduire ses pratiques et à nous calquer sur ses rythmes? Quel monde faisons-nous vivre dans et par nos luttes? Comment initier d’’autres logiques?

Samedi 25 mai : Val[l]se avec les bleus, journée contre la répression
Le collectif francilien de lutte contre l’aéroport de N.D.Des-Landes
organise dans le cadre du FRAP une journée d’’actions, d’’échanges et de réflexions collectives contre la répression à la veille des procès du 29 mai et 3 juin.

13h (au Garage) Accueil

13h30 C[r]âche ton ADN ! Discussion autour des refus de prélèvements biologiques

16h Ravale ton flic ! Réflexions sur l’’empreinte policière dans nos vies
et sur les moyens de s’’en émanciper.

18h (au métro Marx Dormoy) Manif’’ contre la répression à la découverte des gallinacés et leur S.I.T[e] de prédilection.

de 20h à minuit, lâche la (ré)pression : Repas et concerts à la Bouée : Makadam (Menil’’ Punk-Rock) Nunc est Bibendum (disco-punk-paillettes) et d’’autres groupes invités

Dimanche 26 mai : La lenteur III, mise en pratique (place Henri Krasucki)

15h Trois rendez-vous: Ménilmontant, Botzaris et métro Belleville : courses de lenteur nonchalantes vers la place Krasucki pour flâner et vivre la ville sur un autre rythme…

16h : Occupation de la place Krazucki (Haut du Parc de Belleville si pluie) Apportez chaises, coussins, livres, accessoires ou nourriture de votre choix!

Après-midi : expo et ateliers ludiques et politiques : renommer la place, créer des affiches, des slogans, du mobilier, un espace jeux, etc…

17h30 : Débats de rue : Peut-on encore prendre le temps en ville? Faut-il détruire la ville ou se la réapproprier?

19h : Contes dits par Ariel Kraçava

20h : Écoute de notre micro trottoir sur la lenteur, mangeaille et soirée
chanson avec Riton-la-Manivelle et le Choeur des Sangliers. Projection de « Mon Oncle» de Jacques Tati à la tombée de la nuit.

Lundi 27 mai Russie – Sotchi 2014, Contre les Jeux Olympiques (au Maldoror)

19h Projections de vidéos sur les problèmes écologiques et socio-politiques liés aux J.O. d’hiver à Sotchi

20h Débat sur la résistance contre les J.O. à Sotchi avec Anne Le Huérou (spécialiste de la Russie), Aude Merlin (spécialiste du Caucase Nord) et des membres du Groupe Contre l’Horreur Olympique et Sportive.

Mardi 28 mai : Critique de la virilité (au nouveau Stendhal)

19h – 20h15 Présentation avec le collectif « rage de nuit » des marches de nuit non-mixtes (Débat en mixité).

21h – 22h30 Présentation du livre «refuser d’’être un homme» avec deux traducteurs, ouvrage écrit par un homme au sujet de la situation dominante que confère le système patriarcal aux hommes.

Mercredi 29 mai La prévention situationnelle : Quand le mobilier urbain se fait flic ! (au Rémouleur)

19 h 00 Projection de Pas lieu d’être de Philippe Lignières + discussion.
Ramenez de quoi boire & grignoter.

LIEUX :

Le Bois Dormoy : 2 cité de la Chapelle, Paris 18 (M° La Chapelle)

Le transfo : 57, avenue de la République, Bagnolet,(M°Gallieni)

Le murs à pêches : impasse Gobétue, Montreuil (M° Mairie de Montreuil)

Le garage : 35 Boulevard Ornano, Paris 18 (M° Simplon)

Le nouveau Stendhal : 5 rue Stendhal, Paris 20 (M° Gambetta)

La gare XP : 0bis avenue Lucien Descaves, Paris 14 (RER B Cité Universitaire)

La cantine des Pyrénées : 331 rue des Pyrénées, Paris 20 (M° Jourdain)

Le Maldoror : 10, rue du Grand Prieuré Paris 11 (M° Oberkampf)

Place Henri Krasucki : Paris 20 (M° Pyrénées)

Le Rémouleur : 106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou Gallieni)

Le Baroudeur : 36 rue de Gergovie Paris 14 (M° Plaisance)

La Bouée : 157bd Maxime Gorki M°Villejuif-Louis Aragon

Rencontres de l’Upopa 2013 !

15h – Ouverture des Rencontres

Intervention de Hamou Bouakkaz adjoint au maire de Paris pour la démocratie locale et la vie associative

Projections en présence des réalisatrices et réalisateurs

Aux frontières du monde

Entre deux rives (partie I). Un film de Carole Dieterich et Anaïs Pachabezian (Africultures). Après avoir traversé l’Europe, un groupe de Sans-papiers tente de se rendre au Forum social mondial de Tunis par la mer afin de revendiquer la liberté de circulation et d’installation. Échange avec des militant-e-s de la Coordination des Sans Papiers

Fatoumata au Forum Social Mondial. Un film de Nadia Lamri (Maison des Femmes de Montreuil). À Tunis, une jeune malienne se fait porte-parole des baarakèdenninw, aides domestiques. Échange avec Annie Pourre du Réseau No Vox

Passages. Un film de Paola Afonso Pereira (Mémoires Vives). Parcours de deux femmes dont le départ du Portugal dans les années 70 a été le premier de plusieurs passages.

16h30 – Aux Frontières de la prison et de la cité

Grigny III. Un film de Sacha Bésuchet (Observatoire international des prisons). Grigny, Fleury : la prison au cœur des cités. Échange avec Ysabelle Malabre du bureau de l’Oip

17h – Aux frontières du genre

Rose ou bleu, faut-il choisir ? Un chemin vers l’égalité. Un film réalisé avec les salariées du chantier d’insertion aide auxiliaire de puéricultrice de la Maison du Bas Belleville et les participantes des Lundis Femmes Solidaires d’Archipélia. Elles mènent l’enquête sur la question du genre dans l’éducation des jeunes enfants. Échange avec les animatrices et participant-e-s

18h – Précarité, résistances

Les Glaneuses de Montreuil. Un film de Françoise Laplace (Resf Montreuil)

Les Vacances de Chantal – Droit aux vacances pour tous. Un film de Pili Serra (Apnée – Actu chômage)

L’imaginaire, au-delà des frontières de l’âge. Un film de Virginie Hérail (Les petits frères des pauvres). Pour combattre la solitude quelles solutions existent ? Enfants et anciens ont peu de champs sur lesquels se rencontrer..

18h30 – Au-delà des handicaps

Balades et Raku place des Abbesses. Deux films réalisés avec Marie Ollivier Henry, Franck Lemaire, Clémence Lanlau, Valdo Cima, Fabienne Richard. “Filmons-nous ensemble”, ateliers de réalisation ouverts à tous notamment aux personnes en situation d’handicap.

19h – Conférence débat – L’Éducation populaire, une histoire, un avenir

Des expériences d’éducation populaire ouvrière du XIXe siècle aux combats d’aujourd’hui. Échange avec Marie-Dominique Massoni, présidente de Canal Marches, et Joackim Rebecca, sociologue, membre de PHARE pour l’égalité et du collectif Manouchian

20h – Culture, création, subversion

Rue Molière. Un film de Marie Mortier (Étrange miroir). La réalisatrice enquête auprès de ses voisins sur leur immeuble, sur la vie, et sur l’art. Échange avec Marie Arlais de l’association Étrange Miroir

Le Mystère de la ferme Montsouris. Un film de Sylvia Kesbi (Les Jardins numériques). Un immeuble muré depuis 30 ans rue de la Tombe-Issoire intrigue les riverains.

21h – En vidéo et sur scène : Musique et danse comoriennes
Avec Nordine Moindjie et l’association Citronnelle

Rencontre Aux caméras citoyens européens : vendredi 3 mai à 19h

CALENDRIER

Public : Jeunes Européens (non-français) âgés de 15 à 30 ans habitant en Ile-de-France

Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà pratiqué la vidéo.
Il n’est pas nécessaire non plus de maitriser la langue française, la présence d’interprètes est envisageable. Des connaissances en informatique sont souhaitées.

I/ Élaboration du projet de film

Lancement de « Aux Caméras Citoyens Européens »

Nous vous proposons une rencontre avec toutes les personnes intéressées pour s’engager dans le projet.

Le vendredi 3 mai 2013 à 19h au local de Canal Marches – 10-12 allée du Père Julien D’huit 75020 Paris – Plan d’accès : www.canalmarches.org/plan-d-acces

MAI : Initiation à la vidéo Modules d’initiation durant les week end du 4-5 mai 2013 et du 25-26 mai 2013.

Il s’agira, sous la forme de petits exercices, de s’initier à toutes les étapes de fabrication d’un film, du tournage au montage.

Écriture du film collectif pendant le 2nd week end (25-26 mai).

A PARTIR DE JUIN : Tournage

Tournage du film ou de la série de films, en 3 ou 4 journées en week end

SEPTEMBRE – OCTOBRE : Montage

Montage du film ou de la série de films en 2 journées en week end ou 4 soirées en semaine.

II/ Diffusion

NOVEMBRE – DÉCEMBRE : Projections – Débats

Le film sera projeté et discuté dans différents espaces

Le projet Aux caméras citoyens européens ! est une des actions de l’Université populaire audiovisuelle (Upopa) soutenue par la Région Île-de-France.

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Canal Marches à Tunis









L’Université
Populaire Audiovisuelle de Canal Marches a choisi cette année
de parler des frontières. Les frontières entre les
Etats et les peuples, les frontières invisibles, symboliques,
celles que nous subissons ou que nous créons…. Un sujet
vaste, généreux, critique, presque sans frontière
! Les associations inscrites1
choisissent leur propre sujet de film qu’elles vont réaliser
avec l’aide d’un réalisateur – rice de l’équipe Canal
Marches2.
Date de sortie le 22 juin 2013 ! Après deux sessions
d’initiation à la vidéo, quelques séances
collectives sur les grands principes de la réalisation (de
l’écriture au montage), chacun démarre son projet.

Parmi
les « upopistes », deux associations
choisissent le Forum Social de Tunis comme sujet. Canal Marches
décide de les accompagner. Inscrit depuis son lancement, y
participer fait partie de notre histoire. Depuis le début du
mouvement anti/alter-mondialisation, Canal Marches, à travers
les réseaux des Marches Européennes et de No-Vox entre
autres, contribue à la fabrication de la mémoire des
luttes internationales. Nous ne pouvions pas manquer ce rendez-vous !

Au
final, plus de 900 activités se déroulent dans un même
espace-temps, 50 000 personnes marchent sur le campus d’El Manar
pendant 3 jours entiers. Un programme dense, complet, international,
une réussite incontestable…. Une manifestation aller-retour
dans les grandes artères de Tunis – là où
s’est produit il y a 2 ans le premier printemps arabe.

L’une
des associations que nous accompagnons, Africultures3,
choisit de réaliser son film sur la Caravane des Sans Papiers.
Pour ce faire, l’une des réalisatrices de l’équipe
prend en route la Caravane des Sans Papiers partie de Paris le 18
mars et qui arriva à Tunis le 24 mars par bateau. A bord, 55
personnes dont 14 personnes sans papiers, après un long
voyage, un refoulement en Tunisie. Solidaires jusqu’au bout,
l’ensemble de la Caravane décide de repartir en Europe. Les
sans papiers rentrent à Paris sains et saufs, sans rétention
ni expulsion. Une lutte pour le droit de circulation et
d’installation qui continue et ré-affirmée à
Tunis ! Le périple, le courage et la détermination des
membres de la Caravane ont été relayés en image
par Africultures et Canal Marches des deux côtés de la
Méditerranée.

Coalition_sanspapier1.jpg

Certaines
images de la Caravane4
ont été montrées à l’occasion d’une
soirée spéciale FSM co-organisée en pleine
période du forum par Canal Marches et le CASA à
Montreuil le 27 mars. Cette soirée s’inscrivait dans une
activité spécifique au forum : le FSM-étendu.
Un concept simple : voir, écouter, participer à un
FSM « comme si vous y étiez ». Grâce
aux moyens techniques mis en place par les 50 bénévoles
du Tunis-étendu, une téléconférence
en direct est possible avec n’importe quel endroit du monde (ou
presque). A Montreuil, plus d’une soixante de personnes,
militant-e-s, habitant-e-s, membres de la Caravane des Sans papier
étaient réunies pour échanger avec Tunis.

L’accompagnement
à la réalisation audiovisuelle s’est poursuivi à
Tunis avec la Maison des Femmes de Montreuil dont sa représentante
a choisi un sujet ambitieux et sensible : des portraits de
femmes en lutte dont l’une, membre de l’association des employées
domestiques du Mali, soutenue au sein du réseau No-Vox, venues
parler pour la première fois dans un forum social mondial
!

nadia1.jpg

Notre
participation ne s’est pas arrêtée là. Bien au
contraire, l’accompagnement des porteurs de projets n’était
pas notre unique objectif. C’était l’occasion, à
travers la tenue d’un stand itinérant, installé au plus
visible, d’échanger avec d’autres : passants,
militant-e-s, associations tunisiennes ou d’ailleurs. Un groupe de
tunisiens étudiants, par exemple, très intéressé
par la licence Creative Commons, cherche des informations pour
développer leur projet. De quoi discuter de nos savoirs-faire
réciproques. Un écran télé équipé
de plusieurs casques d’écoute a permis, autant que possible,
de visionner des messages vidéos5
films fabriqués par les associations membres de l’Upopa à
Paris en février 2013 et spécialement adressés
aux participant-e-s du forum. Des liens ont pu être établis
avec l’espace du FALDI6
des associations aussi militantes que la Coalition des sans papiers,
Boat 4 people, la FASTI7,
l’ATMF8,
etc… mais aussi avec des mouvements de luttes du réseau
No-Vox, des associations de soutiens et d’expertises, des ONG
internationales telles que le CRID9,
des mouvements de jeunes, femmes, etc….

stand1.jpg

Canal
Marches s’est également inscrite au Forum Mondial des Médias
Libres10,
pour soutenir les médias indépendants de la région
et participer à la dynamique de convergence des droits à
la communication et à l’expression pour tous. En tant
qu’association audiovisuelle fondée sur l’appropriation de
notre propre mémoire des luttes, nous avons tenu un
atelier-projection le 29 mars sur l’Université Populaire
Audiovisuelle et l’éducation à l’image.

Nous
avons également retrouvé à Tunis, et filmé
autant que possible, nombre des partenaires de luttes de Canal
Marches, associations de « sans voix »,
syndicalistes tels ceux de SUD – Solidaires, ateliers,
manifestations, actions de soutiens, etc.

De
retour à Paris et riches de ces expériences, la suite
continue avec la projection de tous les films, réalisés
aussi bien à l’occasion du forum que dans nos propres
quartiers, limitrophes, voisins ou périphériques…
rendez-vous le 22 juin au Centre d’animation Louis Lumière11 !


1Cette
année 13 associations de la Région
Île-de-France : Apnée – Actu Chômage,
Association des Marocains de France (AMF), Citronnelle, Étrange
Miroir, Groupement Jeunes Créateurs Parisiens (GJCP), Jardins
Numériques, Maison des Femmes de Montreuil, Mémoire
Vive, Observatoire International des Prisons (OIP), Paris par Rues
Méconnues, Petits frères des pauvres, Réseau
d’Éducation Sans Frontière (RESF) Montreuil.

2Le
film réalisé est d’une durée maximum de 10
minutes.

3Lisez
les articles d’Africultures sur la Caravane :
http://www.africultures.com/php/index.php?nav=zoom&no=54

4https://canalmarches.org/spip.php?article1419

5En
ligne sur :
http://www.upopa.org/index.php?post/exercices1-UPOPA4

6Forum
des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration

7Fédération
des Associations de soutien aux travailleurs-euses immigré-e-s

8Association
des Travailleurs Maghrébins de France

9Centre
de Recherche et de Coordination pour le Developpement

10http://www.fmml.net/

11L’information
précise sera communiquée sur le site de Canal Marches


Soirée de soutien pour le journal Sans Remède

Résistance à la psychiatrie !

« Vous êtes sur terre, c’est sans remède » (Samuel Beckett)

Sans Remède est un journal sur le pouvoir psychiatrique et la médicalisation de nos vies, alimenté par des vécus, des confrontations et des points de vue, dans une perspective critique.

Mais Sans Remède est aussi un collectif qui essaye de faire exister d’autres choses que le journal papier : rencontres en Ariège, permanence à Paris… C’est aussi une tentative, avec les moyens du bord, de s’organiser ensemble pour éviter le plus possible d’avoir recours à l’institution psychiatrique.

Le pouvoir médical psychiatrique ne s’exerce pas que dans les murs de l’hôpital psychiatrique : il participe de plus en plus au système judiciaire et carcéral, il règne dans les entreprises en inspirant des stratégies de management destructrices, il anime le généraliste qui prescrit des médicaments psychotropes à la louche, il a diffusé dans l’ensemble de la société… Nous pouvons repérer certains de ses effets, mais d’autres nous échappent car nous y sommes déjà habitués. Entre autres, nous reproduisons à notre insu une partie de son langage.

Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister ­ aussi ­ à la psychiatrie ? ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ La permanence : tous les derniers jeudi du mois, à 19h au Rémouleur 106 rue Victor Hugo à Bagnolet.

Il s’agit de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie peut venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même…

C’est un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie peut commencer à s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question peut exister.