Les Cafés associatifs se fédèrent…

Le cinéma associatif Le Barbizon fait partie de ce collectif, ainsi que le
Petit Ney (18ème), le Cafézoide (19ème), le Café de la Commune (12ème) et
le Moulin à Café (14ème).

Nous vous invitons à nous rencontrer et à découvrir nos principes et
revendications collectives, au cours d’un Café trottoir associatif, devant
l’ancien cinéma muré « le Barbizon » au 141 rue de Tolbiac, paris 13ème,
métro Tolbiac.

La rencontre se veut festive et conviviale : vous pouvez amener quelque
chose à manger, des poèmes, un instrument de musique, un déguisement
etc…

Informations à diffuser généreusement,

à bientôt,

Michel

www.lebarbizon.org

-La première déclaration de principes :

Premiers principes des Cafés Associatifs fédérés de Paris

De plus en plus d’associations de quartier parisien investissent de nouveaux lieux avec pignon sur rue et inventent une nouvelle forme de convivialité et d’hospitalité (ouvert à tous, sans discrimination ni exclusion) : les CAFES ASSOCIATIFS.
Ouverts sur leurs quartiers et plus largement sur Paris et sa banlieue, les cafés associatifs constituent un véritable carrefour où les habitants de tous âges, et de toutes origines socioculturelles se rencontrent, échangent, créent, inventent un nouveau rapport à leur environnement quotidien.
Les cafés associatif, indépendants des pouvoirs publics, sont animés par leurs salariés, adhérents, habitants militants, afin de favoriser le lien social à travers l’accès gratuit à la culture pour tous, la création de réseaux de solidarité, l’échange de connaissances, de savoir-faire et de compétences.
Projets collectifs et alternatifs, les cafés associatifs impliquent leurs adhérents et d’autres associations du quartier depuis la gestion jusqu’à l’animation du lieu. Ils se revendiquent des lieux d’expérimentation sociale et culturelle. Sans but lucratif, ils pratiquent une économie sociale et solidaire, et par leur activité suscitent la création d’emploi et requalifient leurs quartiers.
Les cafés associatifs créent donc les moyens d’une réelle appropriation de l’espace public par des habitants citoyens, acteurs de la vie de leur quartier et de leur ville, et cherchent à atteindre une autonomie durable. De fait, ils pratiquent au quotidien la démocratie.
Les cafés associatifs développent des ressources propres, mais doivent être soutenus financièrement par des fonds publics, et plus particulièrement municipaux, car ils fournissent un service public. Le soutien financier public doit assurer leur pérennité et le développement de leur projet citoyen, social et culturel. Les cafés associatifs doivent ainsi bénéficier d’une mise à disposition gratuite ou à défaut d’une subvention compensatoire de loyers, d’aides à la création et à la pérennisation des emplois.
Devant le succès des cafés associatifs, il s’agit de faciliter l’innovation et l’expérimentation citoyenne, sociale et culturelle.

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