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LA CHRONIQUE DE JACQUES BELIN du 28 mai
10h00 :
Départ de Düsseldorf sous la pluie.
Attention aux copains qui voudraient aller à Rostock avec une
remorque attachée à leur voiture : Quand vous êtes
sur l'autoroute, restez sur la file de droite et ne dépassez pas
les 80 km/h. Sinon, il vous en coutera 150 euros, comme cela s'est
passé pour un des véhicules de la caravane...
12h00 :
Arrivée à Osnabrück. Il pleut toujours. Le petit barbecue que nous
préparent les syndicalistes de Ver.di, on le mangera à l'intérieur...
Suit un débat sur le chômage en Allemagne, puis une petite scenette
humoristique mettant en jeu un patron et deux employés.####
15h30 :
Départ pour Oldenbourg.
Sur l'autoroute, un convoi de véhicules de police nous dépasse. Un des
camions est plein de sacs à dos. Inutile de demander où ils vont passer
les prochains jours...
17h30 :
Arrivée à la gare centrale d'Oldenbourg, lieu de départ d'une
manifestation devant parcourir la ville.
Premiere chose qui marque aux abords : un nombre impressionant de
véhicule de police. Et plus de deux cent policiers entourant les
manifestants. Il faut dire que les participants sont un peu
plus radicaux que celles que nous avons fait ces derniers jours.
Cette manif marque surtout la convergence entre deux caravannes. La
notre et la Caravanne des Migrants, qui sillonne l'Allemagme depuis
plusieurs jours. La manifestation sera donc centrée aussi bien
sur les questions de précarité que de libre circulation.
A noter que les textes et commentaires dits à la sono
étaient tous traduits en français à notre
attention. :-)
Ceci dit. les participants de la marche
des migrants n'apprécient pas trop que leur cortège soit
étroitement encadrés par les flics...
20h30 :
Après la manif, nous nous partons à l'Alhambra, un centre social
alternatif (ouvert il y a 30 ans !), où nous mangeons.
Malheureusement, le ratard pris par la manifestation fait que le
débat en pleinière et
les différents ateliers prévus après n'auront pas lieu.
Premiers échos d'incidents, à la frontière suisse.
23h00 :
Hier, on nous a dit qu'on allait dormir dans un gymnase et on s'est
retrouvé dans une maison, là on nous dit qu'on dort dans
un hotel et on se retrouve dans un gymnase ! Ils ont une drole de
façon de nommer les lieux les allemands ;-) Plus serieusement,
ce n'est pas tout à fait dans un gymnase que nous nous
retrouvons, mais dans la salle des fètes d'un hotel qui
ressemble furieusement par ses dimensions à une salle de
gymnase...
Heureusement que c'est grand d'ailleurs, car peu après notre
arrivée nous sommes rejoints par les membres de la caravane des
migrants, qui passeront aussi la nuit aussi.
Excellente occasion pour faire connaissance (nous devrions nous
croiser plusieurs fois avant Rostock), d'autant plus que le
bar de l'hotel nous est ouvert jusqu'à une heure avancée de la
nuit.
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