LA CHRONIQUE DE JACQUES BELIN :
9h00 :
Paris, porte de la Chapelle. Point de regroupement, des marcheurs. Six voitures et mini-bus embarquent plus d'une vingtaine de militants de différentes orgas (AC!, No-vox, CdSL, Sud, Attac...) et origines (Paris, Clermont Ferrand...). Etant donné la longueur du chemin en autoroute, nous décidons de ne pas rouler en cortège.
11h30 :
Partis les derniers, nous arrivons en deuxième sur la "Place des héros"(!), sous le beffroi de l'ancienne mairie, où nous attendent les membres des associations de chômeurs de la région (AC!, Apeis, MNCP).
12h30 :
Repas dans un Foyer de Jeunes Travailleurs. Première petite présentation des différents organisations participantes, aussi bien celles des marcheurs que les locales. participants, aussi bien les marcheurs.
14h30 :
Mini manifestation vers la mairie, et rencontre d'une délégation avec une adjointe au maire. Pas de choses notables à se souvenir...
17h :
Retour à la place des Héros, où nous attendent les copains du MNCP de Bordeaux, qui nous rejoignent pour la suite des marches.
Départ en cortège de voitures, drapeaux aux fenêtres, vers Brèbières (près de Douai) où se trouve l'usine DELHPI en lutte depuis des années.
Cette société, membre deuxième équipementier automobile mondial et ancienne filliale de General Motors, est un bon exemple de la gestion globale par la délocalisation. Créé en 1996, elle a obtenu plusieurs millions d'euros de subventions à condition d'embaucher pendant cinq ans.
Cinq ans et un mois après, elle commencait à licencier et amorcer la délocalisation de l'usine vers la Hongrie et la Corée...
Aujourd'hui, la plus grande partie des salariés sont partis (souvent
incités par des gros chèques allant jusqu'à 50000 euros) et les machines déménagées. L'usine doit fermer définitivement en juillet.
A noter qu'une autre usine de ce groupe a été fermée en février
en Espagne.
Petit détail amusant au cours de notre arrêt : une voiture
à l'autre bout du parking quasi-vide, avec un occupant à bord,
éveille mon attention. Mon intuition se révelle bonne lorsque
une deuxième arrive et dont l'occupant, après courte
discussion avec le premier, s'approche de nous et se présente
à certains comme étant un RG... Bon signe, on commence à s'intéresser à nous... ;-)
18h30 :
Retour à Arras. Direction une citée en périphérie de la ville, où nous attendent les copains de la Confédératio Paysanne, qui nous préparent un barbecue. Avec de la nouriture fournie directement du producteur, comme d'habitude... :-).
Soirée sympa, si ce n'est qu'aucun habitant de la cité n'a daigné (ou osé ?) descendre pour nous rencontrer. Manque d'information en amont ?
22h00 :
Hébergement à l'auberge de jeunesse situé sur la grand place (dont l'éclairge nocturne est magnifique). Petit moment de détente avant que tout le monde aille se coucher petit à petit. Seuls restent debout les membres de Canal Marches, occupés à monter ce qu'ils ont tourné pendant la journée... |